[DVD] Otage

Acteur : Bruce Willis

Parce qu'il a été incapable d'empêcher le meurtre d'une jeune femme et de son enfant, Jeff Talley, ex-policier de Los Angeles spécialiste des négociations en cas d'enlèvement, a tout quitté pour devenir chef du bureau de police d'une ville reculée. Il ne pouvait pas prévoir que trois petits malfrats allaient prendre en otage la famille d'un expert comptable bien moins banal qu'il n'y paraît...Conscients des enjeux, les mystérieux commanditaires de ce comptable de plus en plus louche kidnappent la femme et la fille de Talley pour le contraindre à réendosser le rôle qu'il ne voulait surtout plus jamais jouer. Face au cauchemar qui recommence, il n'a pas le droit à l'erreur.

Depuis quelques temps, Bruce Willis semble avoir repris du poil de la bête et endosse de nouveau des rôles à la hauteur de son talent (Sin City, Die Hard 4). Mais avant ce retour sur le devant de la scène, le vieux Bruce est passé par une sérieuse période à vide au cours de laquelle il a tourné dans de nombreux films d'action de seconde zone. Parmi ceux-ci figure sans nul doute Otage. Un film au synopsis savoureux, qui, en pratique, se perd dans une mise en scène assez catastrophique et un jeu d'acteur lamentable. Car si le côté thriller du film est assez intéressant, il faut reconnaître que tout le point de vue action / série B demeure assez médiocre, avec des scènes grand-guignolesques, des gangsters minables et un twist final assez naze. Bref, si vous aimez l'action et les thrillers, le film est relativement regardable. En revanche, on en gardera probablement pas un souvenir impérissable...

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- Firewall

Violence : **
Sexe : /

[DVD] Gothika

Acteur : Halle Berry, Penelope Cruz

Sorti il y a quelques années déjà, Gothika est un film d'horreur qui avait attiré les projecteurs médiatiques lors de sa sortie. Raison pour laquelle il nous a semblé assez intéressant de revenir dessus. Au programme de ce film : l'histoire d'une jeune femme (Halle Berry), mariée au chef d'une prison-asile, et psychologue. Alors qu'elle rentre chez elle, notre chère héroine est victime d'une terrible vision et perd le contrôle de son véhicule. A son réveil, elle ne se souvient de rien, a un terrible présentiment et semble accusée du meurtre de son mari...

Un scénario assez classique pour ce film d'épouvante, pas vraiment flippant, pas très original, pas très bien pensé, mais tout de même efficace. S'il est clair que le réalisateur aurait clairement plus du jouer sur l'atmosphère de son film, il faut reconnaître que le twist final n'est pas trop mal pensé et que quelques passages sont diablement sympathiques (la poursuite dans la prison). Mais tout cela reste clairement trop bancal et grand public pour parvenir à nous satisfaire. Un film pop-corn, sympatoche, mais en aucun cas génial ni révolutionnaire.

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- Les films traitant de la possession

Violence : *
Sexe : /

[DVD] Carnal

Les Espagnols sont plutôt doués pour le cinéma d'horreur... Ils nous l'ont prouvé à de multiples reprises avec des films cultes comme Rec ou Fragile. Alors losque l'un d'entre eux annonce qu'il va tenter de produire un film gore à mi-chemin entre le film de vampire et le film de torture, l'annonce a de quoi exciter de nombreux amateurs du genre...

Il faut dire que l'histoire de deux pervers qui décident de s'embarquer dans une soirée de débauche avec deux jeunes femmes fraichement rencontrées (et vampires, au passage), n'a pas grand chose d'original. En revanche, l'idée de les séquestrer, de les torturer et de les livrer à quelques séquences SM s'annonçait plutôt réjouissant. Malheureusement, en pratique, le film est tout simplement pénible à regarder, avec un rythme extrêmement lent, une image amateur, des acteurs assez moyens et des séances gores qui demeurent relativement softs. Si le film n'est pas déplaisant à regarder, on était en droit d'en attendre clairement plus, d'autant que le réalisateur ne s'est pas gêné pour balancer de nombreuses parties de jambes en l'air. Alors pourquoi donc ne pas avoir foutu des scènes gores bien dégueulasses ?

Note finale : 3/10

A voir si vous aimez :
- Hostel

Violence : **
Sexe : **

[DVD] Unrest

Comme Unearthed, Frontières ou Death of Ian Stone, Unrest est un film d'horreur faisant partie de l'anthologie After Dark Horrorfest, une série de 16 films d'1h30 mettant en scène des histoires terrifiantes et relativement variées. Le problème, c'est que jusqu'à présent, on a strictement rien vu de révolutionnaire, au contraire même. Mais Unrest a une arme secrète que les autres films de la série n'avaient pas... A savoir l'utilisation de vrais cadavres. Oui, vous l'avez bien compris, les cadavres qui apparaissent dans ce film sont de "vrais" cadavres d'êtres humains. Inutile de dire que ça a de quoi faire froid dans le dos.

Et malheureusement, le film ne propose strictement rien d'autre d'intéressant. L'histoire nous raconte en fait les péripéties d'Alison, une jeune femme en fac de Médecine qui a l'occasion de travailler dans un laboratoire avec de nombreux autres étudiants et un professeur renommé. Pas de chance pour elle, le cadavre dont elle doit s'occuper s'avère être celui d'une jeune femme américaine morte sur le territoire maya... Et Alison ne tarde pas à ressentir des choses. D'autre part, plusieurs personnes commencent à disparaître sur le campus et les autorités commencent à s'inquiéter. Une sorte d'Anatomie version ultra-molle et ennuyante, avec des acteurs agaçants, un scénario bancal et un rythme tellement mou qu'une grosse majorité des spectateurs finiront par lâcher le fil de l'histoire.

Mais à vrai dire, le gros argument du film, à savoir mettre en évidence de vrais cadavres, aura sans nul doute été le plus gros coup de pub pour cette série assez minable qui ne mérite finalement pas la moindre attention. A éviter coûte que coûte, sous peine de tomber de fatigue et d'endurer un spectacle assez répugnant tout de même, mais en aucun cas flippant ni gore.

Note finale : 2/10

A voir si vous aimez :
- voir des cadavres

Violence : **
Sexe : *

[DVD] Day of the Dead

Acteur : Mena Suvari

Annoncé à l'origine comme la suite directe de L'armée des morts, Day of the dead était initialement prévu pour sortir sur grand écran. Vraisemblablement, il semblerait que l'éditeur du film ait compris que ce projet soit assez casse-gueule et ait par conséquent décidé de laisser le titre sortir directement en DVD plutôt que de le produire sur grand écran...

Comme je le disais donc, ce remake du Jour des morts vivants de Romero n'est absolument pas un remake. D'ailleurs, les deux productions ne partagent que le titre. Le scénario de ce Day of the Dead n'expose en effet que l'invasion de zombies dans une petite ville... C'est plat, déjà vu, et surtout atrocément ridicule. Car là où L'armée des morts était parvenu à nous convaincre avec des scènes gores, puissantes et parfois quasi bonnes que les originales, on ne découvre ici que des scènes de violence horriblement ridicules, avec des zombies qui courrent, sautent, courent sur les murs, grimpent sur les plafonds, bouffent de l'herbe, conduisent des voitures et utilisent même des flingues. En fait, si vous avez déjà vu un Retour des morts vivants, vous tenez à peu près le bon bout. A ceci près que Day of the Dead se prend sacrément au sérieux, met en avant des acteurs lamentables (spécialement Mena Suvari), et nous expose une histoire littéralement naze.

Si certains B-Movies s'avèrent relativement agréables à regarder, ce Day of the Dead se révèle être une véritable calamité, inutile, moche (le design des zombies est atroce), barbante au possible, et totalement ridicule de bout en bout (le coup de gentil zombie qui essaye de sauver ses amis, les zombies qui sautent de mur en mur, les animations des bestioles, les scènes d'action à mourir de rire,...). Bref, de la merde, de la merde et rien que de la merde. Et comme le film est classé PG 13, ne vous attendez surtout pas à voir de la violence terrifiante...

Note finale : 0/10

A voir si vous aimez :
- Heu... comment dire... Rien ?

Violence : *
Sexe : /

Trailer

[DVD] SuperHero Movie

Acteurs : Leslie Nielsen, Pamela Anderson

Après avoir été piqué par une libellule génétiquement modifiée, Rick voit sa peau devenir aussi solide que de l'acier, tandis que sa force atteint celle de dix hommes. Déterminé à mettre ses nouveaux pouvoirs au service de la lutte contre le crime, Rick se confectionne un costume et devient The Dragonfly (La Libellule). Mais chaque super-héros doit avoir une némésis, et la sienne prend l'identité de Lou Landers qui, après une expérience ratée, devient capable d'ôter la vie du corps de tous ceux qu'il rencontre, et prend le nom de Hourglass. Désireux d'acquérir l'immortalité, celui-ci va trouver sur sa route un Dragonfly prêt à assumer son destin de héros.

Bon sang. Difficile de croire ce que j'ai vu cet après-midi au cinéma ! Les réalisateurs de Scary Movie étaient déjà tombés bien bas avec Epic Movie et Spartatouille, mais de là à penser qu'ils produiraient une telle merde... Non. Sérieusement non. Merde ? Comment puis-je dire une telle chose ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce film exécrable. Difficile d'ailleurs de supporter les rires des autres spectateurs qui vous entourent, qui rigolent comme des abrutis en voyant la torsche humaine des 4 fantastiques s'enflammer... Non, mais bon, y a quoi de drôle ? Faut m'expliquer ? J'ai 20 ans de retard dans les comédies ou quoi ? Y a vraiment un public qui kiffe ce type de navets chiants, mous, et nazes ?

Enfin bon, tout ça pour dire que le film base l'intégralité de son scénario sur Spiderman 1, les autres films de supers-héros n'étant qu'à peine abordés, avec des gags bien souvent atrocément mauvais, et répétés encore et encore parce que les scénaristes manquent d'idées, avec des tas de scènes repompées sur les autres "oeuvres" du réalisateur (la scène de b-boy le long du mur, ultra-pénible), sans oublier des acteurs sans charisme, l'apparition plus qu'inutile de certains acteurs (Pamela Anderson, 5 secondes), les effets spéciaux atroces, et le scénario global, catastrophique. Bref, un gros navet, sympatoche au début (mais pendant cinq minutes maximum), et pénible tout le reste du temps. Pour ma part, je n'aurai retenu que 2 scènes comique : la scène avec Leslie Nielsen et son pistolet à clous, et la scène où les animaux se jettent sur le héros, enragés sexuellement...

Note finale : 0/10

A voir si vous aimez :
- Spartatouille

Violence : /
Sexe : *

Trailer

[DVD] Penelope

Acteurs : Christina Ricci, Reese Whiterspoon

Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui naitra dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse et être aimée malgré son groin atroce de cochon. Mais Pénélope est une romantique, et voir fuir ses nombreux courtisans ne lui plait guère.... Elle décide alors de fuir loin de sa famille et d'affronter le Monde tel qu'il est...

Derrière une idée extrêmement sympathique et un design qui nous rappele sensiblement l'univers de Burton, Penelope s'avère globalement être une sérieuse déception. A vrai dire, le réalisateur passe complètement à côté de son sujet dans ce film. Alors qu'il ne devrait être question que d'une seule et maigre histoire d'amour, on nous lâche des sentiments burlesques, une histoire de conte de fée et des méchants tout droit échappés des 101 dalmatiens. C'est gnangnan au possible, gentillet (personne ne se moque de son groin en ville, mais ses prétendants fuient ?), mou, fade, et incroyablement bancal. En gros, vous prennez l'histoire de la Belle et la bête et vous la mettez au goût du jour, avec une Christina Ricci ultra-décevante dans son rôle, un scénario bancal et un réalisateur qui nous gonfle avec son histoire d'amour tout juste capable d'ébranler le coeur des dindons de 12 ans. Bref, un film moche, pour les moches un peu attardés et qui n'a strictement rien du tout d'intéressant à nous montrer. Etait-ce tellement difficile de nous construire une belle histoire d'amour, avec des personnages attachants, des sentiments touchants, des moments tristes et des situations surprenantes ? A croire que oui.

Note finale : 2/10

A voir si vous aimez :
- les gens moches

Violence : /
Sexe : /

Trailer

[DVD] Les Chroniques de Spiderwick

Après son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille, Mallory, pour trouver refuge dans l'ancienne résidence de son grand-oncle, l'éminent naturaliste Arthur Spiderwick. Une nouvelle vie commence pour les Grace dans cette bâtisse isolée, un rien sinistre, où les trois enfants ne tardent pas à faire d'étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d'un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick et orné d'illustrations d'animaux fantastiques de toutes espèces : Le Guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure. Bravant les avertissements solennels de son ancêtre, Jared ouvre le précieux livre, qui lui dévoile un univers merveilleux, peuplé de gobelins, de fées, de trolls, de sylphes délicats, d'oiseaux exotiques et de porcins voraces. Mais un ogre maléfique du nom de Mulgarath hante aussi ce Monde Invisible qu'il souhaite contrôler. Pour cela, il doit s'emparer du Guide. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, le rusé Mulgarath tend un piège diabolique aux trois enfants, puis se lance avec sa meute hurlante à l'assaut de la Résidence...

Mark Waters, un grand habitué des contes pour enfants, nous délivre un enième film d'Heroic Fantasy dans la veine de Narnia, dans lequel il est question de monstres invisibles, de magie et de fées. Une idée plutôt sympathique, mêlée à un univers enchanteur et de très bons acteurs. Malheureusement, si l'univers est plein de charisme et que le film se laisse regarder, on ne peut que regretter que tout cela se passe aussi vite. 30 minutes d'intro, 20 minutes de concrétisation et voilà déjà le final. C'est un peu beaucoup "vite fait bien fait", le rythme a du mal à tenir la route et certains passages sont assez barbants (le monde des fées), mais les petits devraient néanmoins apprécier. Pour les plus grands en revanche, Spiderwick risque bien de rater son coche tant le scénario manque de consistance et de profondeur comparé à l'excellent Terabithia. C'est d'autant plus dommage que l'univers de l'invisible semblait particulièrement intéressant...

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- Narnia

Violence : /
Sexe : /


Trailer

[DVD] Descendant

Acteur : Katherine Heigl

Plutôt récent (le film date de 2003), Descendant est un petit thriller horrifique sorti dans l'anonymat le plus complet et disponible uniquement aux Etats-Unis. Le film nous propose de suivre les péripéties d'un jeune écrivain, Ethan Poe, le descendant d'Edgar Alain Poe, tourmenté par l'histoire troublante de sa famille et vivant dans l'ombre de son illustre ancêtre. Après avoir déménagé dans une petite bourgade pour repartir sur de nouvelles bases, Ethan tombe amoureux d'une jeune fille, incarnée à l'écran par Katherine Heigl. Malheureusement pour eux, l'ombre de Poe continue de peser sur la famille et quelques meurtres s'enchaînent... Jusqu'au jour où la police finit par penser que Ethan pourrait être lui-même la source de ces problèmes...

Le concept du film n'est donc pas vraiment mauvais. D'ailleurs, l'ambiance à la Poe est plutôt bien retranscrite, et les amateurs de ce type de thrillers apprécieront sans doute le divertissement. Malheureusement, si le scénario s'avère relativement intéressant, il faut reconnaître que la réalisation globale, le jeu d'acteur et le rythme global du film sont de sérieux handicaps qui nuisent cruellement à la qualité de ce film. A voir donc, mais en toute connaissance de chose.

Note finale : 3/10

A voir si vous aimez :
-Poe !

Violence : *
Sexe : *

[DVD] Clawed

Amateurs de BigFoot ? Fuyez ! Tout comme dans Sasquatch, Clawed est un film qui nous propose de suivre les péripéties de bandits et de policiers en pleine forêt, auxquels viennent s'ajouter un groupe d'étudiants. Parmi ces vastes étendues sauvages vit un gigantesque Sasquatch (le Big Foot donc), qui sème le chaos dans la région en éventrant quelques chasseurs. Et malheureusement, là où on aurait pu s'attendre à un film d'horreur gore, avec des tas de cadavres éventrés par la puissance des griffes de la bête, on ne trouve qu'un enième film de randonneurs, mou, ennuyant et déjà vu, dans lequel des campeurs sont effrayés, mais jamais mutilés (d'ailleurs nos 4 héros s'en tireront indemnes, et sans frayeurs). Le pire dans tout cela, c'est que même les méchants ne meurent pas sous les coups de la bête, mais bel et bien uniquement à travers une série de coups de feu. Un spectacle pour le moins affligeant, bancal et sans le moindre intérêt. Reste heureusement une réalisation globale assez convaincante et des acteurs qui s'en donnent pour tenter de donner un peu de souffle à ce film...

Note finale : 1/10

A voir si vous aimez :
- les téléfilms

Violence : *
Sexe : **

[DVD] Bug Buster

Acteur : Katherine Heigl

Sorti en 1998 en direct-to-dvd, et uniquement sur le territoire américain, Bug Buster est une comédie gore qui a connu un certain succès auprès des amateurs du genre. Pourtant, il faut reconnaître que son scénario assez bancal n'avait pas de quoi révolutionner le genre puisqu'il ne s'agit que d'une invasion d'insectes dans une petite bourgade américaine. Pas de quoi crier au génie donc...

Mais là où le spectateur lambda risque d'être surpris, c'est dans la réalisation de ce film, plutôt dramatique, avec des effets spéciaux à deux balles et une mise en scène digne d'un film amateur. A cela, on ajoute un rythme assez mou, des scènes gores inexistantes, très très peu d'action (pratiquement rien en fait, on lorgne quasiment du côté du téléfilm), des acteurs peu inspirés (on les comprend) et un final d'une nullité effarante. Bref, un gros navet, mou, ennuyant, déjà vu, sans intérêt, et complètement fade. Remarquez qu'en regardant sur le fiche du réalisateur, vous vous rendrez très vite compte que Lorenzo Doumani est loin d'être un grand réalisateur...

Note finale : 0/10

A voir si vous aimez :

- les navets chiants

Violence : *

Sexe : *

[DVD] Definitely, Maybe

Will Hayes est un jeune père New Yorkais d'une trentaine d'années en plein divorce lorsque sa fille de onze ans, Maya, le questionne sur sa vie avant qu'il ne soit marié. Elle veut savoir comment ses parents se sont rencontrés et comment ils sont tombés amoureux. L'histoire de Will commence en 1992 alors qu'il n'était encore qu'un jeune politicien qui débarquait de son Wisconsin natal à New York pour travailler sur la campagne de Clinton. Will raconte ses péripéties avec son meilleur ami, Russell, et, sous forme de puzzle, ses 3 grandes histoires d'amour. Il y a eu Emily, son amour de lycée; April, sa meilleure-amie et confidente de toujours et Summer, une journaliste ambitieuse. L'une d'entre elles est la mère de Maya mais ce n'est qu'à la fin de l'histoire qu'elle saura avec laquelle il s'est marié.

Les comédies romantiques ont décidément la cote ces derniers temps... La dernière en date n'est autre qu' "Un jour peut-être". Derrière un scénario sympathique se cache donc un film romantique, pas très drôle malheureusement, mais qui ne manque pas moins d'intérêt. Ici, pas de liaison amoureuse entre deux personnes... Mais bel et bien un choix que le héros devra faire entre l'une des 3 demoiselles qu'il courtise. Assez efficace au début, et avec d'excellents acteurs, le film s'embourbe néanmoins assez rapidement sur un fond politique lourdaud avec la chûte de Clinton. Sincèrement, c'est complètement hors de propos dans ce type de film, c'est mou, et complètement fade. Mais toujours est-il que ceux qui sauront passer outre ce passage vraiment barbant (qui dure tout de même 30 minutes), une belle surprise les attend à la fin, avec un rythme qui s'accélère et un final un tantinet plus convaincant. Certes, certaines réactions demeurent idiotes, et le rythme global du film est clairement trop mou, de même que les gags sont très peu nombreux et que le romantisme a parfois beaucoup de mal à transparaître. Mais malgré ces nombreux défauts, le film devrait avoir son petit effet auprès des amateurs du genre, même s'il ne parvient pas à atteindre le niveau qu'on attendait de lui... Dommage.

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- les films romantiques

Violence : /
Sexe : /

Trailer

[DVD] Black Water

En ballade dans le nord de l'Australie, région tropicale sujette aux inondations, Grace, son petit ami Adam et sa jeune soeur Lee décident de partir pêcher en compagnie d'un guide local. Alors que leur bateau file tranquillement sur la rivière, ils sont attaqués par un crocodile. Le guide est tué et les trois vacanciers se retrouvent bloqués sur un arbre parmi les Mangroves inondées. Pour survivre, ils devront éviter le crocodile mangeur d'hommes et atteindre le bateau qui s'est retourné.

Les films traîtant de crocodiles mangeurs d'hommes sont plutôt nombreux... Néanmoins, les bons films sont relativement rares. Raison pour laquelle j'avais un doute quant à la qualité de cette nouvelle production made in Australie. Après s'être fait hué au festival de Gérardmer le film (ou navet, c'est selon) débarque donc en DVD pour notre plus grand malheur. Et sincèrement, j'ai eu beau y mettre toute la bonne foi du monde, je n'y ai trouvé aucun intérêt. C'est mou, jamais des acteurs n'avaient eu aussi peu de charisme (vraiment une bande d'abrutis échappés d'un asile), c'est ennuyant à mourir, zéro de tension, les scènes gores sont inexistantes et le film se conclut d'une manière déplorable. Bref, si vous n'êtes pas le plus gros mouton au monde, ne tombez pas dans le panneau "Film basé sur des événements réels" et évitez coûte que coûte ce navet, ultra-sérieux et ultra-ennuyant. Sans doute le pire film du genre que j'ai jamais vu.

Note finale : 0/10

A voir si vous aimez :
- les navets

Violence : *
Sexe : /

Trailer

[DVD] Unearthed

Acteur : Emmanuelle Vaugier

La série des Afterdark Horrorfest commence petit à petit à se faire connaître de l’autre côté de l’Atlantique, et ce, même si pour l’instant elle n’a que très maigrement traversé l’océan jusqu’à nos contrées… Ce long métrage, intitulé Unearthed, nous propose de suivre les péripéties d’une jeune shériff, incarnée par Emmanuelle Vaugier, qui va avoir affaire à une terrible créature qui sème le chaos non loin d’un site archéologique du nouveau Mexique. Si l’idée n’était pas vraiment mauvaise, et que le film aurait pu donner lieu à une production fort sympathique, on ne pourra néanmoins que regretter que le rythme général du film soit aussi mou. C’est bien simple, il ne se passe pratiquement rien pendant 1h15, et dans le dernier quart d’heure du film, le monstre tue grand maximum 5 personnes, le tout, sans effets de gore, sans profusion de sang et sans effets spéciaux à gogo. Concrètement, Unearthed ressemble donc à un joli navet, avec un rythme lent, des acteurs pas très crédibles, une mise en scène ratée et un scénario qui peine à tenir en haleine le spectateur. Bref, un film joliment raté qui ne fera sans doute pas date dans l’histoire du cinéma d’épouvante… Dommage, l’affiche était plutôt jolie…

Note finale : 1/10

A voir si vous aimez :
-les navets

Violence : *
Sexe : /

Trailer