vendredi 29 février 2008

[DVD] The Mist


Depuis le temps que je l'attendais, je dois dire que je suis plutôt content de l'avoir enfin vu ! Le dernier film adapté d'un livre de Stephen King vient en effet de sortir dans les salles, mais contre toute attente, il semblerait qu'il soit bien parti pour faire un flop puisque seulement 40 salles le projetent en France...

Pourtant, cette petite production s'avère être plutôt intéressant. Le scénario nous fait en effet découvrir les péripéties d'un petit groupe de personnes, à l'abris dans un supermarché, qui voient leur ville envahie par un étrange brouillard mortel. Mais contrairement à The Fog de Carpenter, il ne s'agit pas de fantômes...

Si dans l'ensemble ce film s'avère tout de même assez mou, et que le scénario manque cruellement de profondeur, il faut souligner que les réalisateurs ont attaché plus d'importance aux relations entre les personnages principaux qu'à la trame scénaristique. L'histoire fait en effet ressortir deux principaux groupes dans le supermarché, à savoir le groupe "scientifique", qui comprend bien la situation, et le groupe des chrétiens, qui croient qu'il s'agit d'une punition de Dieu. L'un dans l'autre cet aspect peut paraître assez ridicule aux yeux des européens, mais il faut savoir qu'aux USA, il y a énormément de puritains, et une fois dans le film, on se rend compte qu'il s'agit sans nul doute d'un gros atout de cette petite production. D'autre part, on reconnaîtra également que le final est assez excellent, vraiment touchant même... Bref, vous l'aurez compris, si la science fiction ne vous effraye pas, que vous appréciez le surnaturel, que vous appréciez Stephen King, alors The Mist est fait pour vous. Reste qu'on était en droit d'attendre quelque chose d'un peu plus recherché et surtout d'un peu moins ennuyant à suivre... Quoi qu'il en soit, pour un "petit film", il faut reconnaître que le constat demeure plus que positif, même si on est encore loin du chef d'oeuvre absolu... Un peu comme tous les Stephen King en fait...

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- Stephen King

Violence : **
Sexe : /



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[PC] The Club

Malgré le succès de sa série phare, Bizarre Creations (Project gotham Racing), a décidé de plancher sur une nouvelle série, en partenariat avec Sega. Le résultat ? Un jeu d'action décomplexé et purement old-school, littéralement addictif, mais réservé malheureusement à une maigre catégorie de joueurs. The Club nous propose d'incarner plusieurs mercenaires, qui vont devoir traverser des niveaux infestés d'ennemis en flinguant tout ce qui bouge le mieux possible et le plus rapidement possible, de sorte qu'ils engrangent un maximum de points et font pêter les High Scores. Dans l'ensemble, The Club est donc un shoot old school assez efficace, et relativement fun. Malheureusement, l'univers graphique peine à se renouveller et le jeu s'avère être horriblement linéaire. On aurait aimé plus d'originalité et de variété au niveau des décors (en extérieur ?). Mais soit. Reste donc un soft hardcore, où le but est de faire un max de points en allant vite, en tirant bien et en enchaînant les victimes sans temps mort. Efficace, fun, jouable en ligne (un gros plus !) et agréable à prendre en main. Dommage que tout ceci ne soit pas plus consistant.

Les + :
- Fun
- Le mode en ligne


Les - :
- Court
- Pas assez varié


Note finale : 6/10

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[PS3] The Club

Malgré le succès de sa série phare, Bizarre Creations (Project gotham Racing), a décidé de plancher sur une nouvelle série, en partenariat avec Sega. Le résultat ? Un jeu d'action décomplexé et purement old-school, littéralement addictif, mais réservé malheureusement à une maigre catégorie de joueurs. The Club nous propose d'incarner plusieurs mercenaires, qui vont devoir traverser des niveaux infestés d'ennemis en flinguant tout ce qui bouge le mieux possible et le plus rapidement possible, de sorte qu'ils engrangent un maximum de points et font pêter les High Scores. Dans l'ensemble, The Club est donc un shoot old school assez efficace, et relativement fun. Malheureusement, l'univers graphique peine à se renouveller et le jeu s'avère être horriblement linéaire. On aurait aimé plus d'originalité et de variété au niveau des décors (en extérieur ?). Mais soit. Reste donc un soft hardcore, où le but est de faire un max de points en allant vite, en tirant bien et en enchaînant les victimes sans temps mort. Efficace, fun, jouable en ligne (un gros plus !) et agréable à prendre en main. Dommage que tout ceci ne soit pas plus consistant.

Les + :
- Fun
- Le mode online


Les - :
- Trop court
- Pas assez varié


Note finale : 6/10


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[360] Conflict Denied Ops

Après quatre épisodes plutôt sympathiques (même si la qualité allait decrescendo), la série des Conflict est de retour sous une toute autre forme puisque Pivotal Games a définitivement abandonné l’optique jeu d’action tactique afin de nous proposer un FPS pur et dur, dans la lignée d’un certain Ghost Recon. Seulement, là où on était en droit de s’attendre à un soft aux visuels léchés, on découvre un FPS terriblement laid, qui ferait presque pitié à voir sur PlayStation 2. A vrai dire, certaines teintes et modélisations semblent quasiment venir de la N64 ! Il suffit de regarder la première mission pour s’en convaincre. Du côté de la jouabilité, le constat reste somme toute assez similaire : du grand classique. On avance, on bute les ennemis en parcourant quasiment des rails, des ennemis qui sont d’ailleurs dépourvus de toute intelligence, on active 2-3 trucs, on place notre coéquipier pour qu’il nous aide, et puis bah… c’est tout. Pourtant, on ne peut pas dire que les missions ne soient pas variées, puisqu’elles nous proposent des objectifs radicalement différents dans des décors très variés (antarctique, Afrique, Arabie,…). Mais en pratique, le gameplay est tellement basique et mou qu’on s’ennuie ferme et que chaque objectif finit par se ressembler (en gros, appuyer sur A…). C’est plat, mou, pas très difficile, pas très long et encore moins sensationnel. Difficile de trouver quoi que ce soit de positif si ce n’est peut être la présence d’un mode coopératif et multijoueur, plutôt appréciable. Reste que par comparaison avec d’autres softs, le titre fait peine à voir et s’avère carrément pénible à jouer passé le cap de la demi heure. Inutile de dire que la série aurait mieux fait de continuer sur la voie des jeux d’action tactique plutôt que de se mettre au goût du jour en se transformant en FPS…

Les + :
- Des décors variés
- Le coop

Les - :
- Moche
- Plat

Note finale : 2/10


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[PS3] Conflict Denied Ops

Après quatre épisodes plutôt sympathiques (même si la qualité allait decrescendo), la série des Conflict est de retour sous une toute autre forme puisque Pivotal Games a définitivement abandonné l’optique jeu d’action tactique afin de nous proposer un FPS pur et dur, dans la lignée d’un certain Ghost Recon. Seulement, là où on était en droit de s’attendre à un soft aux visuels léchés, on découvre un FPS terriblement laid, qui ferait presque pitié à voir sur PlayStation 2. A vrai dire, certaines teintes et modélisations semblent quasiment venir de la N64 ! Il suffit de regarder la première mission pour s’en convaincre. Du côté de la jouabilité, le constat reste somme toute assez similaire : du grand classique. On avance, on bute les ennemis en parcourant quasiment des rails, des ennemis qui sont d’ailleurs dépourvus de toute intelligence, on active 2-3 trucs, on place notre coéquipier pour qu’il nous aide, et puis bah… c’est tout. Pourtant, on ne peut pas dire que les missions ne soient pas variées, puisqu’elles nous proposent des objectifs radicalement différents dans des décors très variés (antarctique, Afrique, Arabie,…). Mais en pratique, le gameplay est tellement basique et mou qu’on s’ennuie ferme et que chaque objectif finit par se ressembler (en gros, appuyer sur A…). C’est plat, mou, pas très difficile, pas très long et encore moins sensationnel. Difficile de trouver quoi que ce soit de positif si ce n’est peut être la présence d’un mode coopératif et multijoueur, plutôt appréciable. Reste que par comparaison avec d’autres softs, le titre fait peine à voir et s’avère carrément pénible à jouer passé le cap de la demi heure. Inutile de dire que la série aurait mieux fait de continuer sur la voie des jeux d’action tactique plutôt que de se mettre au goût du jour en se transformant en FPS…

Les + :
- Des décors variés
- Le coop


Les - :
- Moche
- Plat


Note finale : 2/10

Trailer

[PC] Conflict Denied Ops

Après quatre épisodes plutôt sympathiques (même si la qualité allait decrescendo), la série des Conflict est de retour sous une toute autre forme puisque Pivotal Games a définitivement abandonné l’optique jeu d’action tactique afin de nous proposer un FPS pur et dur, dans la lignée d’un certain Ghost Recon. Seulement, là où on était en droit de s’attendre à un soft aux visuels léchés, on découvre un FPS terriblement laid, qui ferait presque pitié à voir sur PlayStation 2. A vrai dire, certaines teintes et modélisations semblent quasiment venir de la N64 ! Il suffit de regarder la première mission pour s’en convaincre. Du côté de la jouabilité, le constat reste somme toute assez similaire : du grand classique. On avance, on bute les ennemis en parcourant quasiment des rails, des ennemis qui sont d’ailleurs dépourvus de toute intelligence, on active 2-3 trucs, on place notre coéquipier pour qu’il nous aide, et puis bah… c’est tout. Pourtant, on ne peut pas dire que les missions ne soient pas variées, puisqu’elles nous proposent des objectifs radicalement différents dans des décors très variés (antarctique, Afrique, Arabie,…). Mais en pratique, le gameplay est tellement basique et mou qu’on s’ennuie ferme et que chaque objectif finit par se ressembler (en gros, appuyer sur A…). C’est plat, mou, pas très difficile, pas très long et encore moins sensationnel. Difficile de trouver quoi que ce soit de positif si ce n’est peut être la présence d’un mode coopératif et multijoueur, plutôt appréciable. Reste que par comparaison avec d’autres softs, le titre fait peine à voir et s’avère carrément pénible à jouer passé le cap de la demi heure. Inutile de dire que la série aurait mieux fait de continuer sur la voie des jeux d’action tactique plutôt que de se mettre au goût du jour en se transformant en FPS…

Les + :
- Le coop
- La variété des décors

Les - :
- Moche
- Plat


Note finale : 2/10



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jeudi 28 février 2008

[DVD] Into the wild

Après avoir lu des tas et des tas de critiques élogieuses envers ce Into the wild (aussi bien de la presse que des spectateurs), je me suis enfin décidé à aller voir ce chef d'oeuvre... Et, devinez quoi ? Bah j'ai trouvé ça complètement nul, fade et inintéressant. Alors je me suis posé cette question : aurais-je de mauvais goût en matière de cinéma ? Bah, quoi, c'est important de se remettre en question... Et heureusement, j'ai rencontré d'autres personnes qui n'avaient pas aimé ce "film", puis encore d'autres, et encore encore d'autres. Sisi, je ne suis pas le seul ! Enfin bon, toujours est-il qu'Into the wild nous propose de suivre les péripéties d'un jeune homme qui vient tout juste de finir ses études universitaires et qui décide de tout quitter (y compris sa famille) pour partir à la rencontre de la nature et réfléchir sur lui même. Intéressant à première vue, d'autant plus que le récit aurait pu poser de nombreuses questions... Mais en pratique, le film est tout bonnement chiant. On s'ennuie à mourir du début à la fin à regarder un intellectuel abruti, qui brûle ses dollars, qui se fringue comme un trappeur et qui part vivre dans un bus pourri au milieu de nulle part pendant des mois, tout ça pour nous sortir après plus de 2 heures : la vie n'a pas d'intérêt si on ne la vit pas à deux. Hé beh putain, 2 heures pour nous lâcher ça, le mec il a du en passer du temps sur le pot pour nous lâcher une histoire comme ça ! En plus d'être inintéressant d'un point de vue intellectuel, le film est mou, chiant (10 minutes d'intro), on ne voit que des paysages (mais bon, pour ça y a les documentaires), et le héros est tout simplement un abruti. Je ne suis pas contre le fait de prendre de la distance vis-à-vis de soi, mais là... Tout ça pour ça ? Non mais il ne faut pas se moquer du monde. Je ne sais absolument pas qu'est ce que ce film a de génial, si ce n'est peut-être le jeu des acteurs, excellent, et les jolis paysages, mais hormis cela, on s'ennuie à mourir, c'est plat et ça n'apporte strictement rien.

Note finale : 2/10


A voir si vous aimez :
- les films chiants soit disant "d'auteur"


Violence : /
Sexe : /



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[DVD] Feed

Il y a quelques temps sortait Man Thing en direct-to-dvd, un film d'horreur plutôt sympathique basé sur le célèbre film Swamp Thing. Aujourd'hui, le réalisateur de cette agréable petite surprise nous propose son nouveau film, Feed, clairement gore et trash, qui nous fait entrer dans le monde des feeders, des jeunes hommes généralement assez beaux qui tombent amoureux de femmes et qui les obligent à grossir à un tel point qu'elles finissent par dépendre d'eux... Parmi ces feeders réside un tueur qui s'amuse à exposer ses agissements sur internet, un peu à la manière du film Intraçable, à ceci près qu'ici il s'agit de parier sur la date de la mort de cette jeune femme obèse. Des agissements pour le moins répugnants qui offrent au film une atmosphère vraiment unique et une approche du genre très particulière.

Malheureusement pour le tueur, mais heureusement pour les victimes, un policier traque cette annonce sur internet et parvient à retrouver la trace du tueur... Commence alors une longue chasse à l'homme...

Ainsi débute le synopsis de ce Feed, qui s'avère être un film d'horreur sincèrement très bien tourné pour un direct-to-dvd, avec un traitement de l'image réussi, une mise en scène d'excellente facture et des acteurs très convaincants. Alors certes, on pourra toujours souligner que les effets spéciaux sont loin d'être exceptionnels au cours de certains passages, mais tout cela demeure néanmoins assez convaincant dans l'ensemble. Pour ce qui est de l'histoire enr evanche, cela a beau être original, ça n'en demeure pas moins horriblement plat. Et c'est sans nul doute le plus gros défaut de ce film, qui offre une approche unique du genre, une mise en scène diablement efficace et qui parvient à racoller les spectateurs grâce à ses nombreuses scènes trashs où l'on voit une femme obèse, nue, en train de se nourir de gros paquets de sandwichs, mais aussi de souffrir, d'avoir des relations sexuelles (proprement répugnantes), etc etc... Bref, vous l'aurez compris, Feed fait partie de ces films qui donnent la gerbe. Pour ma part, je dois dire que j'ai trouvé ça assez dégueulasse dans l'ensemble, et pourtant je suis un habitué du genre... En revanche, et c'est juste mon avis, je regrette sincèrement cette surabondance de scènes à caractère érotique, que ce soit avec l'obèse ou la jeune femme qui sert d'épouse au héros. Un peu ça va... Mais par moment, ça tourne littéralement à l'obscène, et le réalisateur ne se prive pas pour filmer TOUT. Oui, le grand jeu, comme les Monty... Enfin bon, toujours est-il que si vous êtes intéressé, sachez que le film est sorti en Europe, mais qu'il n'est malheureusement pas disponible en français (sauf erreur de ma part ?). En revanche, vous trouverez un joli boitier collector, avec 2 DVD bourrés de bonus si vous cherchez bien !

Note finale : 5/10


A voir si vous aimez :
- les films gores


Violence : ***
Sexe : *****

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mercredi 27 février 2008

[DVD] Black Book

Acteur : Carice Van Houten

La Haye, sous l'occupation allemande.Lorsque sa cachette est détruite par une bombe, la belle chanteuse Rachel Stein tente, avec un groupe de Juifs, de gagner la Hollande Méridionale, déjà libérée. Mais une patrouille allemande les intercepte dans le delta du Biesboch. Tous les réfugiés sont abattus ; seule Rachel échappe au massacre.Elle rejoint alors la Résistance et, sous le nom d'Ellis de Vries, parvient à infiltrer le Service de Renseignements allemand et à se lier avec l'officier Mûntze. Séduit, celui-ci lui offre un emploi...

N'étant pas un grand amateur de drams traitant des juifs et de leur condition, je n'attendais pas particulièrement Black Book. Et pourtant, je dois dire que j'avais tort étant donné que ce film est tout bonnement formidable. Magnifiquement filmé, intéressant de bout en bout, long mais disposant d'une intrigue superbe et mettant en scène des acteurs géniaux (Carice van Houten est fantastique dans son rôle), Black Book est ce que l'on pourrait appeler un petit chef d'oeuvre, proche de la perfection mais malheureusement pas parfait. Aussi bon que le Pianiste, le film de Paul Verhoeven est un spectacle qui se laisse regarder avec un plaisir incroyable, mélangeant cruelles désillusions, plaisir des retrouvailles, histoire d'amour compliquée et réalisme historique. Un film touchant, pas du tout gnangnan, très réaliste et qui change radicalement des autres productions du même genre, Verhoeven nous dévoilant la seconde guerre mondiale sous un tout autre angle, parfois plus pessimiste (le peuple n'étant pas nécessairement moins inhumain que les nazis par moments) mais toujours touchant.

Note finale : 9/10

A voir si vous aimez :
- Le pianiste

Violence : **
Sexe : ****


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lundi 25 février 2008

[DVD] Le secret de Terabithia


Jess, un garçon issu d'une modeste famille nombreuse et Leslie, fille unique d'un couple d'écrivains, s'inventent un monde imaginaire, Térabithia, pour fuir la réalité de leur vie quotidienne... Mais lorsque cet univers magique prend vie, ils se retrouvent confrontés à des aventures plus périlleuses que ce qu'ils avaient pu imaginer.

Oui, je sais, l'affiche ne donne pas du tout envie, et le synopsis non plus. Je peux d'ailleurs vous affirmer que c'est à contre-coeur que j'ai regardé ce film (surtout lorsque j'ai vu "par les producteurs de Narnia" -> supeeeer). Et je dois dire que j'ai été sacrément surpris ! A des années lumières de ce qu'on a l'habitude de voir, Terabithia est un conte tout simplement génial, pas aussi "magique" qu'on aurait pu le penser, puisque l'univers magique et les effets spéciaux n'ont guère d'importance ici. Non, il s'agit plus d'une fable thématique, parlant d'une certaine forme d'autisme, du harcèlement des enfants, de la mort,... Autant de thèmes abordés à la perfection par le réalisateur de ce film et son équipe de jeunes acteurs, tout simplement excellents ! Sincèrement, le film est touchant, autant que Copain Copine, l'histoire est très bien conçue et l'ensemble est sincèrement très agréable à suivre, et littéralement anti-conformiste. Là où j'ai été surpris, c'est dans le fait que le film est loin d'être destiné aux tout petits. Au contraire, il s'adresse aux plus âgés, mais également aux adultes. Les sentiments humains qui parsèment l'aventure, l'amitié, les moments tristes, les personnages principaux... Toutes ces qualités mettent en place une véritable émotion, comme il est rare de voir dans un film destiné à un jeune public. Terabithia est un film génial, sincèrement touchant et admirablement conçu. A voir coûte que coûte.

Note finale : 8/10

A voir si vous aimez :
- Copain Copine


Violence : /
Sexe : /


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[Dossier] Avis Adaptateur Wifi Xbox 360

Voilà, il n'y a pas très longtemps je me suis procuré l'adaptateur Wifi Xbox 360, obligé de par la distance qui sépare mon routeur et ma console de jeu.... Et je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surpris. Car si le prix demeure relativement élevé (79€ c'est pas donné), il faut reconnaître que l'accessoire est d'une qualité irréprochable (une fois n'est pas coutume). Très stylé, l'adaptateur se branche par USB, soit devant (mais c'est moche), soit derrière la console (là où il se clipse, très pratique). Une fois fixé, il suffit d'aller dans les paramètres de la console et de changer la source, en passant du fil ou sans fil (wireless), pour détecter automatiquement le réseau et s'y connecter. C'est simple comme bonjour et ça se fait en 2 secondes top chrono. Grâce à la prise en charge des communications sans fil, vous pourrez également transférer de la vidéo HD et de la musique de votre PC à votre console, tout cela via le Mendia Center, qui fonctionne vraiment très bien. Extrêmement discret, stylé, utile et très rapide à installer, l'adaptateur Wifi souffre néanmoins d'un prix de vente nettement trop élevé. Pour le reste, les quelques rares problèmes relevés suivent la logique des choses. Si votre Xbox 360 est collée à un mur, ne vous étonnez pas que le wifi surchauffe, de même qu'il vaut mieux éviter de disposer des tas d'appareils électroménagers à ondes entre votre console et le routeur, sans quoi il risque d'y avoir des perturbations...

dimanche 24 février 2008

[DVD] The Eye

Acteur : Jessica Alba

A la suite d'une transplantation de la cornée, une jeune femme est assaillie d'étranges visions. Elle se lance alors sur les traces du précédent "propriétaire" de ses yeux...

Voilà, il n'y a pas longtemps, j'ai eu l'occasion d'assister à une séance du remake américain du film thailandais The Eye. Mais si vous savez, ce type de film typiquement asiatique, avec un scénario à coucher de hors, et remaker d'une manière bien souvent catastrophique. Pour l'occasion, le film semblait néanmoins plutôt prometteur, puisque dirigé par les gars derrière le relativement bon "Ils", et avec en Guest-Star Jessica Alba (quoi qu'elle, elle joue quand même assez souvent dans des navets, mais soit). Bref, tout cela pour dire qu'après un début calamiteux et extrêmement ennuyant à suivre, le film sort un peu la tête de l'eau et parvient à nous offrir un spectacle correct. Sans être révolutionnaire, ce remake de The Eye se laisse regarder. Bien entendu, il faut supporter le début du film, sincèrement inintéressant et déjà vu, de même que le scénario dans son ensemble reste clairement dans le déjà vu... Mais soit. Toujours est-il que les acteurs s'avèrent être relativement convaincants et que les effets spéciaux ne sont pas ratés cette fois (réf : The Ring 2 et ses cerfs...). Un film que je conseillerais donc uniquement à ceux qui ont apprécié des productions comme Ring ou Grudge, de par le fait que ça reste tout de même très fantastique, et très mou dans l'ensemble... Qui plus est, on regrettera l'absence pure et dure de tension, le film ne faisant à aucun moment flipper le spectateur... Plutôt comique pour un film "d'horreur". M'enfin, on reconnaîtra qu'on a vu bien pire (Ring 2, Grudge 2)

Note finale : 3/10


A voir si vous aimez :
- The Ring
- The Grudge


Violence : *
Sexe : /

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[DVD] 3.10 to Yuma

Acteurs : Russell Crowe, Christian Bale

Un dangereux criminel est capturé dans une petite ville. On persuade un éleveur de convoyer en secret le hors-la-loi par le train de Yuma en échange d'une forte prime et de l'estime de son fils. Très vite se met en place une guerre des nerfs alors que les deux hommes attendent le train dans un hôtel...

A des années lumières de ce qu'on a l'habitude de voir sur grand écran, 3.10 to Yuma est une véritable bouffée d'air frais dans un marché cinématographique de plus en plus pénible. Chose plutôt inquiétante, et pour la seconde fois ce mois, le "chef d'oeuvre" ne sortira pas en Europe (tout comme le génial He was a quiet man), tout cela parce qu'il n'entre pas dans le moule et que les distributeurs ne pensent pas judicieux de sortir un western.

Je me suis donc penché sur le sujet, en ne m'attendant strictement à rien (les western n'étant pas ma tasse de thé), et après 10 minutes de film, je dois dire que j'étais plutôt déçu. Néanmoins, sachez qu'il serait plutôt stupide de s'arrêter en aussi bon chemin, tant la suite du film est tout bonnement géniale. 3.10 to Yuma reste globalement un western mais modernise considérablement le genre, grâce notamment à un traitement de l'image unique, des acteurs excellents (surtout Crowe, énorme dans son rôle), des scènes d'action énormes et un scénario tout simplement génial. Rarement j'avais vu un film avec une telle psychologie. Pourtant, le final déroute, et on en vient à se demander comment le réalisateur a pu terminer son histoire d'une telle façon. Mais encore une fois, en y réfléchissant bien, on se dit que c'est rudement bien pensé, puisque l'un dans l'autre, les personnages changent énormément au cours de ce parcours, et apprenent finalement à se connaître eux même. Révolutionnaire, génial, terrible et incroyable, 3.10 to Yuma est un film à voir coûte que coûte, que vous aimiez les western ou non... Reste qu'une fois de plus, il faut se tourner vers l'import pour y avoir droit...

Note finale : 9/10

A voir si vous aimez :
- voir des chefs-d'oeuvre
- les western
- Crowe

Violence : **
Sexe : /


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[DVD] Dirty Love

Acteurs : Jenny Mc Carthy, Carmen Electra

Un soir, Rebecca rentre chez elle et trouve son petit ami top model Richards en pleine partie de jambes en l'air. Complètement "retournée", elle va retrouver ses copines dévouées, plus sexy et dévergondées que jamais, pour se lancer dans une aventure sauvage, pleine de débauche et de rencontres étranges, à la recherche d'un amour profond...

Dirty Love, ha Dirty Love, une comédie bien naze qui s'inspire vaguement d'American Pie (d'ailleurs, si je ne me trompe, Pause Caca est de la partie). Malheureusement, si les 5 premières minutes sont assez drôles, et laissent présager un film bien sympa, avec plein de scènes déguelasses (scato, vomis, et co), le film ne tarde pas à perdre cet humour au profit d'un scénario carrément mauvais, mou, plat et déjà vu. En gros, Jenny Mc Carthy fait la conne de bout en bout, pleure après son mec qui l'a oubliée et nous fait chier à ne pas voir que son meilleur ami l'aime. C'est ennuyant à mourir, même pas drôle, et on a envie de baffer l'actrice tout au long du film. Pour le reste, bah c'est du classique, du prévisible, beaucoup de plans nichons et que dalle d'intéressant. Ni plus ni moins qu'une comédie américaine "classique", qui plaira sans doute à Kevin... A oui, remerciez-moi au passage, j'ai mis la "belle" affiche, la "non-vulgair"e, pour éviter de traumatiser les petiots...

Note finale : 1/10

A voir si vous aimez :
- Les comédies US nazes

Violence : /
Sexe : ***

[DVD] Solstice

Wah, regarde Marcel ! C'est le nouveau film des créateurs du Projet Blair witch ! Ha ouais, Fernand, déchire trop, j'veux l'voir !

Mais si, souvenez-vous ce film à petit budget qui a été élu film le plus rentable de l'histoire du cinéma. Pourtant, Dieu sait quelle connerie c'était ! Enfin soit, le film fera l'objet d'une critique plus tard. Toujours est-il que le nouveau projet débarque aujourd'hui, en direct-to-dvd... Inutile de dire qu'on ne s'attendait pas à un miracle. Pourtant, le résultat demeure plus que positif, avec des acteurs très crédibles et un scénario bien ficelé. L'un dans l'autre, Solstice aurait pu être un bon film, mais tout cela demeure trop mou et chiant pour nous faire oublier les scènes interminables et ennuyantes du début. Reste donc un switch final excellent, bien que déjà vu, et une mise en scène globalement très réussie. Difficile dans de telles conditions de blâmer les réalisateurs de ce film, qui ont fait tout leur possible pour nous concocter un ptit film sympatoche...

Solstice nous propose de suivre les péripéties d'une jeune fille qui part en week-end avec ses amis peu de temps après la mort de sa jumelle. Sur place, elle se rend très vite compte que l'ambiance est étrange, et que le solstice n'y est pas pour rien. On raconte qu'à cette période, les morts reviennent sur Terre pour délivrer des messages... Commence alors un long périple pour la jeune femme, qui va tenter de découvrir le secret qui se cache derrière cette histoire.

L'un dans l'autre, le scénario n'est pas exceptionnel et ne donne peut-être pas trop envie de voir le film. Pourtant, je peux vous affirmer que Solstice est un film qui se laisse agréablement regarder. Son seul gros défaut, c'est de ne pas être assez ambitieux, et de manquer cruellement de rythme au début et au milieu... Ha oui, signalons également que le film reste très clean, pas d'hémoglobine, pas de gore, pas de violence, pas de sexe. Nada, donc pour tous les âges.

Note finale : 5/10


A voir si vous aimez :
- les films d'horreur


Violence : /
Sexe : /

[DVD] Petrified

Deux agents du FBI suivent la trace d'une momie extraterrestre qui pétrifie ses victimes. Les cadavres statufiés que laisse la momie sur son passage, les entrainent dans une clinique isolée. Là, un savant poursuit des recherches pour percer le secret de la vie éternelle, utilisant pour cobayes des nymphomanes lesbiennes agées de plusieurs siècles. Le carnage s'annonce torride...

En regardant Petrified, j'étais loin de me douter que j'aurais droit à un spectacle aussi lamentable. Rarement j'ai en effet vu un film aussi mauvais, et Dieu sait pourtant combien de films j'ai déjà vu ! Petrified, c'est le nanar ultime, avec des acteurs tellement nuls qu'on finit par se fouttre de leur tronche, des effets spéciaux tellement nazes qu'on devine que le réalisateur les a fait lui-même sur le pc, un traitement de l'image qui porte à croire que le film a été tourné en 1960 et un scénario tellement débile qu'il en devient chiant. Certains me répondront : oui mais c'est du nanar, c'est forcément marrant. Bah y a nanar et nanar. Pour répondre à la question, c'est pas un House of the dead, c'est plutôt une version très chiante de La Momie, naze à outrance, et pas sexy pour deux balles (les "actrices (lol) étant assez moches tout de même). Bon et alors quoi ? Y a que dalle ? Même pour les puceaux ? Exactement. Petrified est un film ultra-chiant, ultra-mou, avec un joli zéro de tension et que dalle d'intéressant, même pour les puceaux.

Note finale : 0/10


A voir si vous aimez :
- les films chiants


Violence : *
Sexe : **

samedi 23 février 2008

[DVD] The Nanny Diaries

Acteurs : Scarlett Johansson, Alicia Keys

Annie Braddock, une jeune baby-sitter venue du New Jersey, entre au service d'une famille aisée de l'Upper East Side de Manhattan. Mais très vite, elle sent qu'elle n'est pas vraiment la bienvenue et doit se soumettre aux moindres exigences de la mère de famille, Mme X...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette petite comédie adaptée d'un best-seller avait un sacré potentiel ! Et en pratique, s'il est vrai que l'adaptation est loin d'être parfaite, il faut reconnaître que la recette marche plutôt bien, avec un scénario assez mou et inintéressant à la base, qui finit par se transformer en quelque chose de très humain. Touchant, bien pensé, émouvant même, The Nanny Diaries est une comédie à mi-chemin entre le familial et le dramatique, avec une Scarlett Johansson qui se démène pour sortir du moule (et qui aura d'ailleurs rarement été aussi bonne actrice sur grand écran !), une Laura Linney toute aussi géniale et une réalisation magistrale. Si le film manque clairement de substance (comme d'habitude pour ce type de production), il n'en demeure pas moins rafraichissant et très agréable à regarder. Très loin même des productions traditionnelles du genre, généralement gnangnan. Une belle leçon de morale qui devrait plaire aux plus grands (le film étant destiné tout de même à un public adulte), et qui s'avère finalement très touchant et sincère.

Note finale : 6/10

A voir si vous aimez :
- les comédies dramatiques / familiales

Violence : /
Sexe : /


Trailer

[PS3] Bladestorm

Bien décidés à créer une nouvelle franchise, en plus de leurs traditionnels Samurai Warriors et Dynasty Warriors, Koei et Omega Force se sont lancé dans la production d'un jeu de stratégie portant sur la célèbre guerre de Cent Ans. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Bladestorm est loin d'être un Kessen-like. Il s'agit en fait d'un mix entre "stratégie" en temps réel (puisque vous pouvez être épaulé de soldats) et de beat them all (le soft restant très limité néanmoins). Difficile de trouver la réelle nature de ce Bladestorm tant il offre de possibilités. Néanmoins, le jeu est loin de faire l'unanimité, car si son univers intéresse et que ses possibilités intriguent (customisation, nombreuses batailles, possibilité de combattre sous les 2 drapeaux, d'incarner divers types de soldats), le soft reste beaucoup trop basique. Dans Bladestorm, on a pas l'impression de combattre réellement l'ennemi, on avance avec notre commandant, on sélectionne un groupe de soldats (des archers, des combattants, des cavaliers,...), et on part combattre. Bien entendu, on peut à tout moment quitter le groupe pour en prendre un autre. Mais tout cela reste extrêmement basique, parce que généralement, on a que 8 à 9 minutes pour une mission, qui consiste généralement à prendre une place forte en butant tous les ennemis qui s'y trouvent. Du coup, on fonce jusqu'à l'objectif en ne se préoccupant pas des autres ennemis et on tue le chef de la base. Incroyablement plat, et sincèrement ennuyant. C'est d'autant plus dommage que la carte est immense et que vivre une gigantesque bataille, avec des retournements de situation aurait été clairement plus intéressant. Signalons d'ailleurs qu'aucun mode multijoueurs n'a été intégré.
D'un point de vue technique, le résultat demeure également très décevant. Les graphismes sont moches, les décors également et les personnages ont été modélisés à la hache. La bande sonore suit la même voie, avec des voix françaises atroces et des musiques ultra-répétitives. Difficile dans de telles conditions d'y trouver un "excellent wargame", car Bladestorm loupe complètement son coche. Pourquoi ne pas avoir repris la jouabilité des Dynasty Warriors au lieu de nous donner quelque chose de mou, pourquoi ne pas avoir donné une approche plus stratégique à ce jeu, quitte à perdre un peu en ergonomie ? C'est sincèrement dommage, car le jeu aurait pu être un hit s'il avait été mieux conçu. Mais en l'état actuel des choses, cela demeure ennuyant, mou, répétitif, fade et incroyablement incomplet.


Les + :
- Les possibilités
- L'univers


Les - :
- Moche
- La bande sonore
- Fade et incomplet


Note finale : 5/10



Gameplay

[360] Bladestorm

Bien décidés à créer une nouvelle franchise, en plus de leurs traditionnels Samurai Warriors et Dynasty Warriors, Koei et Omega Force se sont lancé dans la production d'un jeu de stratégie portant sur la célèbre guerre de Cent Ans. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Bladestorm est loin d'être un Kessen-like. Il s'agit en fait d'un mix entre "stratégie" en temps réel (puisque vous pouvez être épaulé de soldats) et de beat them all (le soft restant très limité néanmoins). Difficile de trouver la réelle nature de ce Bladestorm tant il offre de possibilités. Néanmoins, le jeu est loin de faire l'unanimité, car si son univers intéresse et que ses possibilités intriguent (customisation, nombreuses batailles, possibilité de combattre sous les 2 drapeaux, d'incarner divers types de soldats), le soft reste beaucoup trop basique. Dans Bladestorm, on a pas l'impression de combattre réellement l'ennemi, on avance avec notre commandant, on sélectionne un groupe de soldats (des archers, des combattants, des cavaliers,...), et on part combattre. Bien entendu, on peut à tout moment quitter le groupe pour en prendre un autre. Mais tout cela reste extrêmement basique, parce que généralement, on a que 8 à 9 minutes pour une mission, qui consiste généralement à prendre une place forte en butant tous les ennemis qui s'y trouvent. Du coup, on fonce jusqu'à l'objectif en ne se préoccupant pas des autres ennemis et on tue le chef de la base. Incroyablement plat, et sincèrement ennuyant. C'est d'autant plus dommage que la carte est immense et que vivre une gigantesque bataille, avec des retournements de situation aurait été clairement plus intéressant. Signalons d'ailleurs qu'aucun mode multijoueurs n'a été intégré.


D'un point de vue technique, le résultat demeure également très décevant. Les graphismes sont moches, les décors également et les personnages ont été modélisés à la hache. La bande sonore suit la même voie, avec des voix françaises atroces et des musiques ultra-répétitives. Difficile dans de telles conditions d'y trouver un "excellent wargame", car Bladestorm loupe complètement son coche. Pourquoi ne pas avoir repris la jouabilité des Dynasty Warriors au lieu de nous donner quelque chose de mou, pourquoi ne pas avoir donné une approche plus stratégique à ce jeu, quitte à perdre un peu en ergonomie ? C'est sincèrement dommage, car le jeu aurait pu être un hit s'il avait été mieux conçu. Mais en l'état actuel des choses, cela demeure ennuyant, mou, répétitif, fade et incroyablement incomplet.

Les + :
- Les possibilités
- L'univers


Les - :
- Moche
- La bande sonore
- Fade et incomplet


Note finale : 5/10

Gameplay

vendredi 22 février 2008

[DVD] Wind Chill

Après un flop magistral aux Etats-Unis (une quarantaine de salles l'a projeté), Wind Chill arrive en Europe par la petite porte du direct-to-dvd, et ne débarque finalement que dans quelques rares boutiques, prêtes à prendre le risque de ne pas le vendre. Il faut dire que le marketing autour de ce film d'horreur n'a pas été énorme. A vrai dire, qui était au courant qu'il sortait ? Quasiment personne. Pourtant, le scénario a de quoi faire frémir Stephen King himself. Le film met en scène deux jeunes gens qui vont vivre une nuit éprouvante alors qu'ils viennent d'avoir un accident en pleine montagne. L'un est amoureux de l'autre, et est prêt à tout pour se rapprocher d'elle... L'autre vient de rompre avec son copain et est loin de se douter qu'elle est tombée dans un piège. Ensemble, ils vont découvrir le secret qui se cache derrière cette route, et vont faire des rencontres pour le moins surprenante...

Dans l'ensemble, Wind Chill n'a rien de vraiment très original, si ce n'est que l'action ne se déroule pratiquement que dans une voiture. Du coup, l'ambiance joue pour beaucoup, et il faut reconnaître que de ce point de vue là, le réalisateur s'en est tiré à merveille. Pour peu on aurait presque froid pour ces deux jeunes gens ! En plus d'être bien ficelé, Wind Chill a bénéficié d'une attention toute particulière au niveau de l'esthétique et du son, qui sont bonnement merveilleux. Le film rappele l'ambiance des meilleurs livres de Stephen King, malsaine à souhait, et parsemé de rencontres improbables. Malheureusement, ceci cache quelques faiblesses au niveau du scénario, et plus particulièrement du final. Ajoutez à cela quelques scènes assez ridicules (bien que fictives en fait), et vous comprendrez que le film est loin d'être aussi génial qu'on le pensait. Reste que pour un direct to dvd, c'est tout de même plus que sympathique ! Si vous aimez les fantômes, Stephen King et les films d'ambiance, sautez donc sur l'occasion !

Note finale : 6/10

A voir si vous aimez :
- les fantômes
- Stephen King

Violence : *
Sexe : /


Trailer

[DVD] Intraçable

Acteur : Diane Lane

Portland. L'agent spécial Jennifer Marsh appartient à la section Cybercrime du FBI, chargée de traquer les "hackers", fraudeurs et pédophiles qui utilisent Internet à des fins criminelles. Technicienne aguerrie, elle croyait avoir tout vu, avant qu'un prédateur d'un style inédit ne commence à diffuser sur la Toile les images des tortures infligées à ses victimes, et qu'il n'invite les spectateurs à participer à leur exécution.L'affaire ne tarde pas à mobiliser la police locale, mais le criminel reste insaisissable, et son site introuvable. La traque prend bientôt une tournure personnelle lorsque Jennifer et ses plus proches collaborateurs sont pris pour cible. Un jeu du chat et de la souris s'engage alors dans l'urgence, mais il est peut-être déjà trop tard...

En allant voir Intraçable, j'étais loin de m'attendre à ce type de film. Il faut dire que l'affiche laisse penser qu'il s'agit d'un enième film traîtant d'enquêteurs sur internet. Mais ce n'est pas du tout le cas, il s'agit en fait d'un thriller façon Saw, plutôt bien pensé, et relativement original, qui manque néanmoins cruellement de profondeur au niveau de l'intrigue. En gros, mademoiselle Lane va tenter de trouver qui se cache derrière ses atroces meurtres... Et c'est tout. Si le film se laisse agréablement regarder (bien qu'il soit assez ennuyant au début), on était en droit à s'attendre mieux au niveau du scénario, puisque les auteurs n'ont même pas créé la surprise avec un switch final. Aucune surprise, aucun retournement de situation, prévisible à outrance. Dommage, car le concept était bon et la mise en scène plus que correcte. Reste à voir à présent si le scénario fait tout pour vous, ou si vous voulez juste regarder un film sympa...

Note finale : 5/10

A voir si vous aimez :
- les thrillers

Violence : ***
Sexe : /


Trailer

mercredi 20 février 2008

[360] Kengo Zero

Sorti dans l'anonymat le plus complet en Europe, et uniquement au Royaume-Uni, Kengo Zero n'aura guère fait parler de lui. Pourtant, le soft dispose d'une esthétique plutôt convaincante et pourrait plaire à pas mal de joueurs. Il faut dire que son gamemplay unique n'y est pas pour rien. Comme certains d'entre vous le savent déjà, Kengo est un jeu de combat en 3D dans lequel le joueur doit lutter contre d'autres samurais dans des décors intéractifs. Contrairement à d'autres jeux du même genre, Kengo est un jeu très réaliste. Comprenez par là qu'il est possible de tuer son ennemi en deux coups bien placés. Mais la route pour devenir un guerrier est longue, et vous risquez de perdre de nombreux cheveux avant de connaître parfaitement les techniques de combat des 9 personnages qui nous sont ici proposés. Si l'ensemble s'avère plutôt convaincant, avec de nombreux décors, variés et très jolis, et de multiples aventures solo, l'intérêt du soft demeure lié à son mode multijoueurs (offline malheureusement), l'aventure solo demeurant peu intéressante. Et pour cause : le studio de développement s'est senti obligé d'introduire des phases beat them all, complètement ratées, entre chaque combat de boss. Du coup, le soft perd une bonne dose de charisme et risque de passer comme un titre anecdotique, ce qu'il n'est assurément pas ! Sincèrement, les développeurs auraient mieux fait de zapper cet aspect. Mais qu'importe, puisque le mal est fait. Reste un titre honnête, plutôt joli, et capable de tenir scotché au pad les amateurs du genre, mais encore faut-il accrocher et supporter le mode solo, plutôt nul... Sans oublier que le mode multijoueurs ne supporte pas le online...

Les + :
- Assez joli
- Réaliste


Les - :
- Inintéressant en solo


Note finale : 4/10

Trailer

[CD] Kat Deluna - 9 Lives

Malgré un assez gros flop aux Etats-Unis de son premier single (Whine Up ne s'étant classé que 29ème), Kat Deluna est parvenue à sortir son premier album, répondant au nom de 9 Lives. Mais qui est Kat Deluna ? Kat est une jeune chanteuse américaine venant de la République Dominicaine. Là où la chanteuse assure un max, c'est dans le fait qu'elle nous propose un album varié et disposant d'une grosse tracklist (14 titres + 1 intro). Outre l'excellent Whine Up, vous pourrez y découvrir de nombreux tubes comme Love Confusion ou Love Me Leave Me (plus romantiques), Run the shadow et Animal (plus rythmés) ou encore Am I dreaming (plus reggae). Dans l'ensemble, 9 Lives est donc un excellent album, très prometteur pour la suite de la carrière de la jeune chanteuse, et qui démontre surtout que Kat est capable de chanter des airs très différents dans langues diverses (espagnol et anglais). Espérons que la jeune chanteuse continue sur cette voie et nous concocte rapidement un second album encore meilleur, qui, cette fois, recevra peut-être le succès qu'il méritait...

Note finale : 7/10


Clip Whine Up

[CD] Alizée - Psychédélices

Cinq ans après son dernier album, Alizée nous revient avec un nouvel album changeant radicalement le style de la chanteuse. Si auparavant la jeune demoiselle s'amusait avec ses chansons aux paroles incompréhensiables et surfait volontairement sur le style teenager sexy, cette fois, elle s'attaque aux oldies avec des chansons rappelant le style des années 80 (Lonely List). Malheureusement, le constat demeure plutôt décevant puisque la plupart des pistes sonnent un peu faux et ne s'avèrent pas aussi réussies (dans le style musical) que dans le passé. Du coup, Alizée risque bien de perdre ses anciens fans, qui ne se reconnaîtront plus dans ses chansons, et de ne pas trouver son nouveau public, malgré quelques titres relativement réussis (Mademoiselle Juliette, Fifty Sixty, Idéaliser). Dans l'ensemble, Psychédélices n'est pas un exécrable album, puisque 2-3 chansons vallent quand même le coup d'oeil, mais le coup était très risqué, et la plupart des chansons manquent cruellement de punch. Dommage, car ça aurait pu être vraiment sympa !

Note finale : 3/10


Clip Mademoiselle Juliette

[DVD] Astérix aux Jeux Olympiques

Acteurs : Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde, José Garcia, Franck Dubosc, Zidane, Jamel, Adriana Karembeu, Elie Semoun, Amélie Mauresmo, Jean-Pierre Castaldi, Francis Lalanne, Tony Parker, Michael Schumacher

Après un premier film assez moyen et un second de bonne qualité, la franchise des Astérix et Obélix est déjà de retour, avec cette fois-ci les célèbres jeux olympix (heu, piques, pardon).

Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d'une Olympiade.

Malheureusement pour nous, ce nouveau volet s'avère tout bonnement nullissime, avec des gags même pas drôles et une ambiance catastrophique. A vrai dire, on a du mal à reconnaître quoi que ce soit, tant le scénario est plat et la mise en scène ne fait que mettre en évidence des stars du show français. Incroyablement mou, chiant, pas drôle pour deux sous, avec des acteurs souvent nuls (Astérix, c'est quoi cette blague ?) et fade à outrance, ce nouveau Astérix parviendra sans doute à attirer de nombreux spectateurs, comme des mouches autour d'une bouse, mais ne marquera sans doute les esprits de personne tant le niveau des blagues est bas. Ce qui est plutôt étonant, c'est que des acteurs comme Poelvoorde, Delon ou Depardieu ne parviennent même pas à relever le niveau... Dans de telles conditions, on se dit que le cinéma français est tombé bien bas, et on en vient à se demander s'il se relèvera jamais...

Note finale : 1/10


A voir si vous aimez :
- Taxi 4


Violence : /
Sexe : /

Trailer

[PS3] A la croisée des mondes : La boussole d'or

Bien décidé à profiter du succès du film, Sega a adapté la grande saga des Golden Compass sur consoles de salon à travers un jeu d'aventure destiné aux plus petites. Malheureusement, le soft ne tire absolument pas parti des capacités des consoles next-gen, avec une esthétique hideuse et sans âme. En plus d'être moche, La boussole d'or s'avère relativement inintéressant à jouer, malgré une bonne durée de vie et des scènes de jeu variées, allant du combat à dos d'ours aux dialogues, en passant par la recherche d'indices, des tas de mini jeux et même de la plate-forme. La variété des actions qui nous sont proposées est un atout certain. Malheureusement, l'intérêt demeure au raz des pâquerettes dans le jeu est mou et le challenge sans intérêt. Difficile de rester éveillé plus de 30 minutes d'affilée dans un soft aussi fade, qu'on aura malheureusement tôt fait d'oublier...


Les + :
- La variété d'action


Les - :
- Moche
- Mou


Note finale : 2/10



Trailer

[360] A la croisée des mondes : la boussole d'or

Bien décidé à profiter du succès du film, Sega a adapté la grande saga des Golden Compass sur consoles de salon à travers un jeu d'aventure destiné aux plus petites. Malheureusement, le soft ne tire absolument pas parti des capacités des consoles next-gen, avec une esthétique hideuse et sans âme. En plus d'être moche, La boussole d'or s'avère relativement inintéressant à jouer, malgré une bonne durée de vie et des scènes de jeu variées, allant du combat à dos d'ours aux dialogues, en passant par la recherche d'indices, des tas de mini jeux et même de la plate-forme. La variété des actions qui nous sont proposées est un atout certain. Malheureusement, l'intérêt demeure au raz des pâquerettes dans le jeu est mou et le challenge sans intérêt. Difficile de rester éveillé plus de 30 minutes d'affilée dans un soft aussi fade, qu'on aura malheureusement tôt fait d'oublier...

Les + :
- La variété d'action


Les - :
- Moche
- Mou


Note finale : 2/10


Trailer

[PS3] Les Simpson : Le jeu

Sorti fin 2007 sur tous les supports, Les Simpson le jeu aura clairement bénéficié du succès du film pour s'imposer. Mais une fois n'est pas coutume, Electronic Arts nous a réservé un épisode plutôt réussi, avec de jolis graphismes (enfin, corrects), des scènes inédites formant un épisode complet (très drôle d'ailleurs), des missions variées, et un gameplay très fun, même si sensiblement trop orienté sur la plate-forme. Vous l'aurez compris, ce nouveau Simpson est une excellente surprise, très réussie, et parodiant à merveille les jeux cultes (Frogger, Medal of honor, GTA...). Et si le soft dispose d'une solide durée de vie et de décors variés, on regrettera que les missions ne consistent généralement qu'à effectuer une série de sauts avant d'affronter un boss final. Difficile de sortir du moule pour ce jeu, qui aurait du être plus ouvert et offrir plus de possibilités (mini-jeux,...). Dommage. Mais quoi qu'il en soit, le constat demeure plus que positif et les fans devraient apprécier le divertissement.


Les + :
- Assez fun
- L'animé


Les - :
- Pas très varié
- Trop de plates-formes


Note finale : 7/10



Video Review

[360] Les Simpson : Le jeu

Sorti fin 2007 sur tous les supports, Les Simpson le jeu aura clairement bénéficié du succès du film pour s'imposer. Mais une fois n'est pas coutume, Electronic Arts nous a réservé un épisode plutôt réussi, avec de jolis graphismes (enfin, corrects), des scènes inédites formant un épisode complet (très drôle d'ailleurs), des missions variées, et un gameplay très fun, même si sensiblement trop orienté sur la plate-forme. Vous l'aurez compris, ce nouveau Simpson est une excellente surprise, très réussie, et parodiant à merveille les jeux cultes (Frogger, Medal of honor, GTA...). Et si le soft dispose d'une solide durée de vie et de décors variés, on regrettera que les missions ne consistent généralement qu'à effectuer une série de sauts avant d'affronter un boss final. Difficile de sortir du moule pour ce jeu, qui aurait du être plus ouvert et offrir plus de possibilités (mini-jeux,...). Dommage. Mais quoi qu'il en soit, le constat demeure plus que positif et les fans devraient apprécier le divertissement.

Les + :
- Assez fun
- L'animé


Les - :
- Pas très varié
- Trop de plates-formes


Note finale : 7/10


Video Review

mardi 19 février 2008

[DVD] Sa majesté Minor

Acteurs : José Garcia, Vincent Cassel


Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée, aux temps très lointains d'avant Homère, Minor, mi-homme mi-cochon, orphelin et muet, file des jours tranquilles dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie de sa bonne amie la Truie. Au cours d'une escapade en forêt mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les plus influents de son époque, le Dieu Pan - alias Satyre, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus du paganisme.Perché sur une branche d'olivier pour épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète Karkos, Minor fait une mauvaise chute et se tue. Comme on est encore au début du film, et que la période le permet, il ressuscite et recouvre la parole.Les villageois éberlués découvrent que non seulement il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué d'un stupéfiant sens de l'éloquence.Sur les conseils du devin, Minor est sacré roi.Les ennuis commencent...

Bourré de bonnes intentions, Sa majesté Minor est également un film d'une platitude repoussante. Difficile de faire abstraction de la simplicité de son scénario et des interminables longueurs qui parsèment le récit. Si l'univers demeure sympathique, et que le film se laisse regarder, on ne peut s'empêcher de se dire que le jeu n'en vallait probablement pas la chandelle. Mou mais joli, stupide mais parfois drôle, Sa majesté minor fait partie de ces ovni du septième art, malheureusement raté. Le réalisateur aurait en effet mieux fait de corser un peu plus la chose, et de porter le sujet sur autre chose que le sexe (bien que les réalisateurs français semblent en être incapables), qui n'en finit plus de faire des apparitions à toutes les sauces. Hop, on saute une grosse, hop on saute une souche d'arbre, hop on saute un cheval, hop relation homosexuelle, hop une jeune femme... Souvent plus proche du film érotique que du film d'auteur, Sa majesté Minor manque donc complètement son coche, se trompant de cible et nous déblatérant des propos souvent inutiles. Reste que l'un dans l'autre, certaines scènes méritent le coup d'oeil, ne serait-ce que pour rire un bon coup !

Note finale : 3/10

A voir si vous aimez :
- les contes antiques


Violence : *

Sexe : ****


Trailer

[Wii] No More Heroes


La Wii, une console de gosse ? Une console de kevins ? Une console de casuals ? Tout à fait. Depuis le début je n'ai cessé de le dire, mais ça n'empêche que de temps à autre, un putain de jeu voit le jour sur le support. Et No More Heroes est sans doute le premier vrai jeu de hardcore gamer à voir le jour sur la plate-forme de Nintendo. Initialement conçu pour la Xbox 360 (sisi, les développeurs l'avaient annoncé y a pas longtemps), le soft a finalement vu le jour sur wii, profitant des caractéristiques uniques dans la console en matière de gameplay. Et pour être un bon jeu, No more heroes en est un sacré bon dieu de putain de jeu ! En fait, il ne s'agit pas d'un pur jeu d'action, comme l'était max payne par exemple. Il s'agit plutôt d'un mix de genres, alliant phases de combats au corps à corps avec l'épée, supers coups, mais aussi ballades en moto et mini jeux nombreux et variés. No more heroes, c'est un gros trip de gamer, dans une surface de jeu immense, avec des graphismes incroyablement stylés, des personnages ultra-charismatiques et une ambiance unique. Vous voulez goûter au meilleur jeu de la wii ? Inutile de chercher plus loin. Voici un titre original, agréable à prendre en main, varié et incroyablement fun. Difficile de trouver quoi que ce soit à redire tant le constat frôle la perfection. Mais quoi qu'il en soit, si vous avez aimé Killer 7, vous apprécierez sans doute No More Heroes, le design étant très proche, et le style demeurant aussi unique.

Les + :
- Joli
- Fun
- Varié

Les - :
- Uniquement sur wii

Note finale : 9/10

[360] The Club

Malgré le succès de sa série phare, Bizarre Creations (Project gotham Racing), a décidé de plancher sur une nouvelle série, en partenariat avec Sega. Le résultat ? Un jeu d'action décomplexé et purement old-school, littéralement addictif, mais réservé malheureusement à une maigre catégorie de joueurs. The Club nous propose d'incarner plusieurs mercenaires, qui vont devoir traverser des niveaux infestés d'ennemis en flinguant tout ce qui bouge le mieux possible et le plus rapidement possible, de sorte qu'ils engrangent un maximum de points et font pêter les High Scores. Dans l'ensemble, The Club est donc un shoot old school assez efficace, et relativement fun. Malheureusement, l'univers graphique peine à se renouveller et le jeu s'avère être horriblement linéaire. On aurait aimé plus d'originalité et de variété au niveau des décors (en extérieur ?). Mais soit. Reste donc un soft hardcore, où le but est de faire un max de points en allant vite, en tirant bien et en enchaînant les victimes sans temps mort. Efficace, fun, jouable en ligne (un gros plus !) et agréable à prendre en main. Dommage que tout ceci ne soit pas plus consistant.

Les + :
- Fun
- Le mode online


Les - :
- Pas assez varié
- Pas très original


Note finale : 6/10

Trailer

[DVD] Cemetery Gates

Un diable de Tasmanie mutant est lâché aux abords d'un étrange cimetierre. Malheureusement pour le groupe de jeunes qui traine par là, le diable a faim... et semble bien décidé à s'attaquer à eux...

Une fois de plus, les réalisateurs de Boo nous proposent un film d'horreur horriblement mauvais, avec des acteurs qui incarnent des personnages ultra-classiques, une mise en scène catastrophique, des effets gores assez nazes et un scénario déjà vu. Difficile de trouver quoi que ce soit de positif dans cette petite production, censée nous fouttre la chaire de poule, et qui ne parvient pourtant qu'à nous faire éclater de rire à chaque scène (palme d'or pour la scène où le type pisse sur le diable...). Bref, vous l'aurez compris, Cemetery Gates est un nanar, un beau, un vrai, ultra-prévisible et qui ne sort jamais des sentiers battus (rythme lent, bestiole classique, réactions prévisibles, scène érotique,...).

Note finale : 1/10


A voir si vous aimez :
- les navets


Violence : **
Sexe : **

lundi 18 février 2008

[DVD] L'orphelinat


Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat...

Rappelez-vous, il y a un an sortait l'excellent Labyrinthe de Pan sur grand écran, le dernier Guillermo Del Torro, qui parvenait à mélanger fantastique et histoire d'une manière bien élégante. Un an plus tard, Guillermo retente le coup en mettant un jeune réalisateur sur le projet "L'orphelinat", un film d'épouvante (enfin, dit-on) dramatique mettant en scène une jeune mère qui tente désespérément de retrouver son fils adoptif, qui a disparu depuis plus de 6 mois dans l'Orphelinat. Sur le papier, le film semblait fabuleux. Mais après l'avoir visionné, je dois avouer être plutôt déçu. Pourtant, la réalisation demeure excellente, avec des acteurs impeccables, une mise en scène superbe et des décors fantastiques. On sent clairement que guillermo a surveillé tout cela de très très près. De ce point de vue là donc, rien à redire. En revanche, là où L'orphelinat déçoit, c'est plutôt en ce qui concerne son scénario et son rythme. Relativement mou, lent, pas effrayant pour deux sous et déjà vu, le film de Bayona parviendra sans doute à garder le spectateur en éveil puisque l'on s'attend toujours à ce que cela démarre. Mais malheureusement, hormis une brève scène particulièrement surprenante aux alentours de la quarantième minute, il n'y a sincèrement pas de quoi secouer un prunier. Difficile en effet de trouver quoi que ce soit de magique à cette ambiance certes très stylée, et parfaitement mise en scène, mais horriblement fade. On aurait aimé plus d'action, plus de rythme, voire plus d'épouvante. On aurait aimé autre chose qu'une simple chasse au trésor, ultra-prévisible (puisque l'on devine d'entrée de jeu ce que la mère va devoir faire). On aurait également apprécié un peu plus de fantaisie, la meilleure scène demeurant l'apparition de l'enfant avec le masque en face de la salle de bain. Flippant et jouissif, mais beaucoup trop court... On ne peut donc s'empêcher de penser que le résultat aurait pu être clairement plus avantageux pour cette grosse production made in Espagne qui aurait pu s'avérer être la surprise de ce début d'année. Reste un film honnête, qui se laisse assurément regarder, mais qui ne nous offre finalement pas grand chose d'inédit ni de révolutionnaire.

Note finale : 3/10


A voir si vous aimez :
- Les Autres


Violence : *
Sexe : /

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vendredi 15 février 2008

[DVD] It's a free world

Après avoir été virée de son agence de recrutement, Angie décide de prendre sa revanche sur la société et ses anciens patrons en créant sa propre entreprise, composée de travailleurs illégaux et d'immigrants. Avec sa colocataire, Rose, elle monte donc sa propre société et commence ses affaires... Malheureusement pour elle, un client refuse de la payer et ses employés commencent à s'impatienter...

Derrière ce scénario ultra-classique se cache un drame social d'une force incroyable. Particulièrement bien pensé, et mené par main de maître par le réalisateur, It's a free world figure sans nul doute parmi les meilleures productions de Ken Loach, qui prouve que malgré sa septentaine d'années, il est encore capable de réaliser de très bon film et de surprendre tout le monde. Malheureusement, le film a tout de même beaucoup de mal à sortir des sentiers battus, et s'avère même carrément décevant sur la fin. Véritable critique du système économique anglais, It's a free world est un drame qui plaira assurément aux amateurs du genre, si peu nombreux soient-ils, et qui s'avère être dans la droite lignée de l'excellent The Navigators, un autre drame social anglais. Radical, peut-être trop démonstratif, et profondément militant, It's a free world s'avère donc être une bonne surprise, faute d'être un chef d'oeuvre. Agréable à regarder, intelligent, mais malheureusement trop classique...

Note finale : 7/10

A voir si vous aimez :
- les drames sociaux
- The Navigators

Violence : /
Sexe : /


Trailer

[DVD] Live !

Acteur : Eva Mendes

Les films dénonçant la télé-réalité ne sont pas nombreux à voir le jour, et les bons films le sont encore moins. On se souvient du très décevant American Dreamz, qui était loin de remplir sa part du contrat. Cette fois-ci, les producteurs ont poussé le concept jusqu’au bout puisqu’il s’agit d’un show où les participants jouent à la roulette russe, les gagnants remportant un chèque de 5 millions de dollars et le perdant perdant…sa vie. Un concept amoral qui aurait pu marquer les esprits, d’autant plus que la réalisation générale est plutôt réussie. Néanmoins, on regrettera que les participants aient aussi mal été sélectionnés puisqu’aucun d’eux ne donne vraiment l’impression de devoir mourir tant ils sont riches, beaux, ont une famille qui les aime et sont bourrés de talents. Mais soit, les scénaristes l’ont voulu. Et c’est donc ce que les spectateurs doivent se coltiner pendant plus d’1h30 avec une histoire qui prend décidément tout son temps à se construire, une présentatrice qui manque cruellement de charisme et de talent (Eva Mendes), et qui a beaucoup de mal de rentrer dans ce rôle, et un final assez naze. Difficile de ne pas penser que ce Live ! ne fait qu’effleurer le sujet et ne choque pas une seule seconde. Certes, c’est dégueulasse, c’est un peu amoral, mais c’est au final du déjà vu, et comme vous pouviez vous l’imaginer le résultat n’a rien d’extraordinaire. Un film plat, mou, insipide, tout comme la téléréalité en général en fait… Reste que le film se laisse regarder ne serait-ce que pour le final, qu’on espère de tout cœur révolutionnaire, surprenant… Mais malheureusement, le déclic ne se fait pas, et le film se révèle finalement ultra-prévisible. Dommage, car sur le papier, cela donnait sincèrement envie.

Note finale : 4/10

A voir si vous aimez :
- la téléréalité

Violence : *
Sexe : *


Trailer

[DVD] Le merveilleux magasin de Mr Magorium

Acteurs : Dustin Hoffman, Natalie Portman

Cela fait maintenant plusieurs années que Monsieur Magorium tient un fantastique magasin de jouets dans le centre-ville. Et depuis tout ce temps, le vieux vendeur a vieilli et décide un beau jour qu’il est temps pour lui de rejoindre l’autre monde. Mais son assistante (Natalie Portman) ne voit pas les choses de la même façon et tente désespérément de le convaincre de rester, mais sans succès. Face à son départ, le magasin magique réagit plutôt mal et commence à perdre son charme et sa magie… Derrière ce scénario fort puéril se cache un film familial assez agréable à regarder, dans la lignée d’un Charlie et la chocolaterie, mais en plus court et plus grand public. A vrai dire, si l’univers est enchanteur, que les effets spéciaux sont magnifiques et que l’histoire est relativement agréable à suivre, Mr Magorium n’en demeure pas moins un film plat, l’un de ces films qui une fois terminé nous fait dire cette phrase fatidique, l’inévitable « Quoi ? C’est tout ? ». Oui, c’est tout. Mr Magorium n’est rien d’autre qu’un petit passe temps, qui ne fera assurément pas date dans l’histoire du cinéma et que les enfants auront tôt fait d’oublier tant l’histoire manque de profondeur et tant le final nous laisse sur notre faim. Simpliste à outrance, Mr Magorium demeure néanmoins un film agréable à regarder, et magique au niveau de l’ambiance. Et sincèrement, c’est tout ce qu’on lui demandait. Reste que 20 à 30 minutes de film supplémentaires n’auraient sincèrement pas été un mal…

Note finale : 4/10
A voir si vous aimez :
- les films - de 8 ans


Violence : /
Sexe : /

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[PS3] Turok

Il y a quelques années encore, Turok avait une excellente renommée, grâce notamment à son univers ultra-violent et ses armes déjantées. Née sur Nintendo 64 à l’époque, la franchise avait connu quatre déclinaisons sur cette console avant d’être abandonnée, après quoi elle était revenue sur le devant de la scène à travers un opus hardcore sur la précédente génération de console. Contrairement aux autres volets, Evolution avait créé une vive polémique, de par sa difficulté bien sûr mais aussi son atmosphère. Pourtant, le titre était loin d’être mauvais, et il était même parvenu à convaincre de nombreux joueurs. Depuis, Acclaim (l’éditeur) est mort, et on pensait que la série ne connaîtrait pas de nouvel épisode. Mais c’était sans compter sur Disney qui a racheté la licence, qui l’a cédé à Buena Vista, qui l’a cédé à Touchstone, lequel nous l’a enfin sorti, avec de nouvelles bases et un univers entièrement retravaillé. Le Turok nouveau est donc enfin là, avec une esthétique relativement jolie et quelques excellentes idées (les Quick Time Events, les sensations de stress). Mais malheureusement, le cocktail a beaucoup de mal à prendre, la faute à des décors qui se ressemblent tous et qui s’avèrent horriblement linéaires. La variété n’est décidément pas le point fort de Touchstone, qui a énormément de mal à varier les décors, les ennemis (cinq-six espèces de dinosaures max) et qui abandonne délibérément la démesure des précédents épisodes pour quelque chose de plus classique. C’est assez dommage, d’autant plus que le soft avait de la gueule et que le titre était relativement stressant vu la dynamique des dinosaures, qui vous sautent dessus la bave dégoulinant le long de leur mâchoire. Résultat des courses ? Un FPS ultra-classique, pas désagréable à parcourir, et même sympa en multijoueurs, mais loin d’être aussi marquant que les précédents épisodes de la série.

Les + :
- Assez joli
- Fun
- Le multijoueurs
- Correct

Les - :
- Basique
- Répétitif à outrance
- Peu d'ennemis
- Peu de décors différents

Note finale : 6/10


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[360] Turok

Il y a quelques années encore, Turok avait une excellente renommée, grâce notamment à son univers ultra-violent et ses armes déjantées. Née sur Nintendo 64 à l’époque, la franchise avait connu quatre déclinaisons sur cette console avant d’être abandonnée, après quoi elle était revenue sur le devant de la scène à travers un opus hardcore sur la précédente génération de console. Contrairement aux autres volets, Evolution avait créé une vive polémique, de par sa difficulté bien sûr mais aussi son atmosphère. Pourtant, le titre était loin d’être mauvais, et il était même parvenu à convaincre de nombreux joueurs. Depuis, Acclaim (l’éditeur) est mort, et on pensait que la série ne connaîtrait pas de nouvel épisode. Mais c’était sans compter sur Disney qui a racheté la licence, qui l’a cédé à Buena Vista, qui l’a cédé à Touchstone, lequel nous l’a enfin sorti, avec de nouvelles bases et un univers entièrement retravaillé. Le Turok nouveau est donc enfin là, avec une esthétique relativement jolie et quelques excellentes idées (les Quick Time Events, les sensations de stress). Mais malheureusement, le cocktail a beaucoup de mal à prendre, la faute à des décors qui se ressemblent tous et qui s’avèrent horriblement linéaires. La variété n’est décidément pas le point fort de Touchstone, qui a énormément de mal à varier les décors, les ennemis (cinq-six espèces de dinosaures max) et qui abandonne délibérément la démesure des précédents épisodes pour quelque chose de plus classique. C’est assez dommage, d’autant plus que le soft avait de la gueule et que le titre était relativement stressant vu la dynamique des dinosaures, qui vous sautent dessus la bave dégoulinant le long de leur mâchoire. Résultat des courses ? Un FPS ultra-classique, pas désagréable à parcourir, et même sympa en multijoueurs, mais loin d’être aussi marquant que les précédents épisodes de la série.

Les + :
- Fun
- Assez joli
- Le multijoueurs
- Correct

Les - :
- Répétitif à outrance
- Peu de décors
- Peu d'ennemis
- Trop simplet

Note finale : 6/10


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