Xavier Gens a beau s’être fait un petit nom dans le domaine du cinéma, il n’en demeure pas moins l’un des réalisateurs nous proposant le plus de navets chaque année. Déjà responsable du très médiocre Hitman, le réalisateur nous propose cette fois un pseudo film d’horreur gore, censé nous foutre la gerbe, où il est question d’une bande de jeunots qui se barrent d’une ville française où le Front National a pris le pouvoir. Résultat ? Les voilà en vadrouille au milieu de nulle part jusqu’au moment où ils tombent sur une auberge un peu particulière, où les résidents s’adonnent à des massacres pour le moins peu commun. En théorie, le résultat aurait pu être sympa, à la manière d’une Auberge Rouge. Mais en pratique, Xavier Gens ne peut s’empêcher de reprendre les ficelles traditionnelles de ses productions et de nous livrer un film tout simplement abominable. Outre un jeu d’acteur pourri, on citera donc un casting vraiment exécrable (jamais vu de ma vie des personnages aussi peu attachants, même dans des séries Z), des effets gores qui ne le sont pas, des scènes d’action complètement à la ramasse, puisque films avec une caméra tremblante qui donne le mal de mer, un filtre affreux et un scénario totalement inintéressant, puisque prévisible à outrance. Dommage parce que le concept d’origine et le milieu politique étaient propices à un film qui changerait nos habitudes. Mais c’était sans compter sur le talent de Gens, qui parvient sans la moindre difficulté à dépasser Paul W.S Anderson et Uwe Boll d’une traite, et avec une classe inouie au rang de réalisateur le plus pourave de ces dernières années. Mou, chiant, bancal, moche et inintéressant, Frontières ne s’adresse finalement qu’aux quelques cahids de la cité qui seront contents de retrouver enfin leur même sale gueule de con sur le grand écran.
Note finale : 1/10
A voir si vous aimez :
- les navets de Gens
Violence : *
Sexe : *
Trailer
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