vendredi 25 janvier 2008

[DVD] Cloverfield

Alors que cinq jeunes New-Yorkais organisent une soirée pour le départ d'un de leurs amis, une terrible catastrophe se produit, entraînant de nombreux morts et les plongeant dans un terrible cauchemar...


Bon, très franchement, je n'ai jamais considéré J.J Abrams comme un génie, au contraire même. Certes, ce n'est pas le pire réalisateur au monde, mais il faut reconnaître que la plupart de ses films et séries sont super grand public. Avec une série comme Alias qui part très vite en couille, un Lost qui tourne en rond depuis le début, un MI 3 ultra-classique, je ne vois pas comment on peut le considérer comme génial... Passons sur cette paranthèse et venons-en au film, Cloverfield, qui s'avère en fait être une espèce de version US de Godzilla, avec un monstre qui détruit New-York. Ultra-classique dans son approche du genre, le réalisateur de Cloverfield avait annoncé créer une véritable révolution. Malheureusement, le résultat final donne plus lieu à un gros pétard mouillé qu'à quoi que ce soit d'autre. L'histoire commence donc avec la fameuse fête, pour une bonne grosse vingtaine de minutes où il ne se passera strictement RIEN. A la rigueur, on croise 2-3 abrutis bien bourrés et 2-3 jeunes ambitieux, mais la plupart des personnages qui nous sont présentés n'ont strictement aucun charisme. Passé cette étape, le film prend (enfin) un autre tournant, avec l'arrivée du monstre en question (qu'on devine de suite), après quoi il ne s'agira plus que d'une lutte pour la survie. Le problème, c'est que l'histoire n'explique rien, strictement rien. Un monstre sort de nulle part et détruit New-York. Point. Merci pour les explications J.J. Second principal défaut du film : il faut savoir que l'ensemble a été filmé à la steady cam, d'une manière amateur donc, de sorte que tout cela paraisse réaliste. Si l'idée n'est pas mauvaise en soi, il faut reconnaître que cette caméra qui se balance tout le temps finit par donner l'envie de gerber, et que dans l'ensemble, on voit plus souvent le sol que quoi que ce soit d'autre. Le concept en soi n'est pas mauvais, mais croyez moi qu'1h30 devant ce spectacle, ça calme, et ça fait même très mal à la tête. Pourquoi ne pas avoir réalisé le film de manière classique et avoir proposé un DVD proposant les 2 types de vision ? L'ensemble nous aurait clairement plus convaincu. Quoi qu'il en soit, même si le film n'avait pas souffert de cette esthétique pourrave, il aurait clairement manqué de profondeur au niveau du scénario, des acteurs, et des réactions des personnages. Genre le type emmène tous ses potes et amies avec lui pour sauver sa copine, du coup, certains d'entre eux crèvent de sa faute... Vive le réalisme, comme si il n'aurait pas pensé renvoyer les filles, ou y aller carrément seul... Enfin soit, de toutes façons, le final est tout bonnement exécrable, et même si J.J. sort des sentiers battus avec cette steady cam et ce final "choquant" (mouais, bof quoi), Cloverfield est loin d'être la bombe annoncée. Chiant, mou, lent, moche, mal pensé et basique au possible, voilà une belle grosse déception.


Note finale : 2/10



A voir si vous aimez :

- les films amateurs



Violence : *

Sexe : /


Trailer

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sois t'as rien compris, sois... t'as rien compris.

Nan franchement, mettre 2/10 à un film qui renouvelle entièrement le cinéma catastrophe c'est vraiment honteux. Les vrais cinéphiles ressortent de la salle en se disant avoir vu ici un vrai film catastrophe et une vrai révolution pour le genre.

Tu met 8/10 à la très mauvaise série Blade et 2 à Cloverfield, j'y vois comme un grand problème.

Je pourrais en discuter longtemps mais je sens que t'es le genre de mec a finir un débat par un "chacun ses gouts" générique.

Red a dit…

1) Qui es-tu pour me juger ?
2) Qu'est-ce qu'un vrai cinéphile ?
3) J'ai donné 7 a Blade
4) Encore une fois c'est pas comparable
5) Je ne vois sincèrement pas ce qu'on peut trouver de génial à Cloverfield, j'adore la SF et le cinéma d'horreur, mais ça, c'est plat, mou, les acteurs n'ont pas de charisme et le final est franchement naze
6) Je suis assez ouvert d'esprit pour en discuter avec toi... si tu as la politesse de rester poli...