Skater fan d'AC/DC, en terminale dans un lycée parisien, Sid rêve d'un téléphone portable. Avec lui, il pourra séduire Angie, sublime jeune fille fraîchement débarquée de New York, pendue pour l'instant au bras de Virgile, le playboy de l'école. Mais le téléphone que Sid achète dans cet étrange bazar chinois se révèle avoir d'étranges pouvoirs...Hellphone a choisi Sid. L'amitié avec Pierre, son ami d'enfance, et l'amour pour Angie sauront-ils résister à la relation passionnelle entre Sid et son téléphone ?
Quand on lit « comédie » et « française » dans la même phrase, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il va s’agir d’un gros navet, déjà vu, lent et mou. Hellphone sort un peu des standards du genre pour adopter un style à la façon hollywoodienne. Une comédie teenager sympa et rafraîchissante qui démarre malheureusement assez lentement et qui manque de profondeur. Hellphone a en effet beaucoup de difficultés à sortir du moule avec ses acteurs niets et son ambiance lycée assez pourrie. Mais qu’importe, car le spectacle est rafraîchissant et parfois même assez drôle. Du coup, le spectateur devrait passer un bon moment face à son téléviseur. Néanmoins, contrairement à des comédies comme American Pie, Hellphone s’adresse principalement aux plus jeunes (10-15 ans) de par son scénario bancal et le manque de vulgarité (ou de violence, au choix) de ses scènes. Difficile encore une fois pour le réalisateur de résister à l’envie de conquérir un public aussi jeune avec l’idée d’un GSM tueur… Quoi qu’il en soit, les scènes demeurent donc assez « softs ». En aucun cas l’hémoglobine ne giclera. Au mieux, l’horreur est suggérée et l’ensemble demeure relativement grand guignol. On aurait aimé plus de gore, et surtout : un concept plus travaillé. Ici, on joue clairement dans la repompe de Pretty Cool…
Note finale : 6/10
A voir si vous aimez :
- les comédies teenagers
Violence : *
Sexe : *
Trailer
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