Acteur : Elisha Cuthbert
Jennifer Tree est la nouvelle top que s'arrachent les photographes et couturiers new-yorkais.La fille qui fait rêver le grand public... pour le meilleur et pour le pire.Un soir, Jennifer est suivie dans la rue par un homme, qui parvient à la droguer. Elle se réveille dans une cellule préparée à son attention et remplie d'objets personnels volés dans son appartement. Son ravisseur l'oblige à regarder des vidéos de femmes torturées dans cette cellule, avant de la soumettre elle-même jour après jour à d'horribles sévices.Durant son calvaire, Jennifer découvre qu'elle n'est pas seule. Un jeune homme, Gary, est également retenu en captivité dans la pièce voisine. Elle entre en contact avec lui, dans l'espoir de trouver une issue à son cauchemar.
En lisant le synopsis et en regardant les critiques, je m'imaginais un véritable clone de Saw. D'ailleurs le film a été annoncé comme un truc bien degueu, avec un scénario qui met en scène deux jeunes gens enfermés au sous-sol d'une maison d'un terrible psychopathe. Mais concrètement, le film n'a rien d'un thriller ni même d'un film d'horreur. Captivity est plutôt une vaste mascarade, avec des acteurs pas crédibles pour deux sous et un manque flagrant de réalisme dans les réactions des personnages. Pourtant, tout commence plutôt bien avec l'enlèvement de la jeune mannequin Jennifer, qui est enfermée dans un sous-sol. On commence par apprécier l'ambiance, et on se dit que tout va vite dégénérer avec des scènes de tortures... Mais... rien. Captivity demeure extrêmement soft comme film. Pour prendre un exemple, disons que la pire torture du film, c'est lorque Jennifer est enfermée dans un grand bac qui se remplit petit à petit de sable... Bref, si vous aimez les films gores, passez votre chemin, car Captivity ne s'adresse pas du tout aux amateurs de giclées de sang, mais plutôt aux amateurs de films d'ambiance.
Le problème, c'est qu'il est assez difficile d'éprouver quoi que ce soit envers le film. Car si les acteurs jouent plutôt bien, et si le switch est peu prévisible, on ne peut pas dire que les réactions des personnages soient crédibles (genre ils parlent à travers une glace, on entend rien, puis ils se rélèvent de 20cm, et hop, le volume de la voix est au maximum...), ni même que l'action soit soutenue. A vrai dire, Captivity est un film vraiment chiant qui n'apporte non seulement rien au genre, mais qui en outre demeure une énorme déception au niveau de la mise en scène et de la manière très amateur de tourner du réalisateur Roland Joffé, qui avait pourtant gagné ses lettres de noblesse depuis quelques années. Une énorme déception qui prouve que malgré de gros moyens, une bonne idée de départ et un beau casting, on ne parvient pas toujours à réaliser le film de l'année... Le pire dans l'histoire, c'est que la gigantesque campagne publicitaire aux States avait créé une véritable poussée d'adrénaline du grand public, qui refusait que le film sorte dans les salles. Quelle vaste blague !
Note finale : 2/10
A voir si vous aimez :
- les films chiants
Violence : *
Sexe : *
Trailer
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